Les fondamentaux de l’alpinisme

Toutes les connaissances acquises à la lecture des chapitres précédents
ne doivent en aucun cas faire oublier les règles de base de l’alpinisme

Ne pas tomber

L’essentiel est de toujours garder à l’esprit que toute ascension, quel que soit le terrain, est assujettie à la force de gravité.

La première consigne est donc de tout faire pour ne pas tomber.

Pour limiter les risques de chute, il est indispensable d’apprendre à marcher sur tout type de terrain. Que ce soit un sentier, une pente d’herbe, une pente de cailloux ou de blocs, ou une pente de neige.

Parcourir la moyenne montagne est une bonne façon d’acquérir la sûreté du pas indispensable à la pratique de la haute montagne.

Il est également important d’apprendre à grimper en utilisant ses quatre membres, ainsi qu’à gérer l’effort et l’appréhension du vide.

S’entraîner à l’escalade en salle, ou en extérieur sur des blocs, est une bonne façon d’acquérir l’équilibre, de développer la coordination des mouvements, et de s’habituer au vide.

Ne pas s’épuiser

Une course en haute montagne est également assujettie à toute une série de facteurs qui influent sur l’organisme humain. La fatigue, le froid, l’altitude, et parfois la peur.

Parcourir la moyenne montagne par tout type de temps est une bonne façon d’apprendre à se connaître, d’aguerrir son corps et de forger son mental.

Penser à garder de l’énergie en réserve en cas de coup dur.

Ne pas paniquer

Quels que soient les difficultés, les imprévus ou les incidents, être conscient qu’il existe toujours une issue.

Connaissance de soi et du milieu, acquis techniques, évaluation sereine de la situation et une dose d’imagination, permettent la plupart du temps de se sortir de situations délicates.

Le talent du montagnard, et aussi sa plus grande difficulté,
c’est de choisir la bonne technique pour le bon usage au bon moment.