Les membres d’une cordée progressent soit ensemble, soit à tour de rôle
Ensemble : Progression simultanée ou « aux anneaux »
Fréquente sur la neige et en rochers faciles non exposés.
Marcher corde tendue, le chef de cordée n’ayant que trois ou quatre petits anneaux à la main.
Sur glacier enneigé, utiliser le maximum de longueur de corde entre les deux membres de la cordée. Mais au préalable, chacun aura fait une réserve de corde sous forme d’ anneaux de buste au cas ou il faudrait sortir son compagnon d’une crevasse.
Avec une corde de 40 mètres, environ 20 mètres de distance et le reste répartit en réserve.
En rochers, en revanche, la distance entre les deux grimpeurs est réduite. A chaque fois que cela est possible faire « slalomer » la corde entre les becquets de l’arête.
Au moindre risque de chute il est indispensable d’avoir au moins un point d’assurage.
Lorsque le terrain ne se prête pas à l’assurage (arête de neige par exemple), la distance entre le chef de cordée et le compagnon ne devrait pas dépasser un mètre cinquante à deux mètres.
C’est le seul moyen de rattraper une perte d’équilibre avant que celle-ci ne se transforme en une chute que rien, ni personne, ne pourra stopper.
Prudence sur une vire facile dominant le vide !
à tour de rôle : Progression alternée ou « aux longueurs »
Utilisée en terrain difficile ou dangereux.
Un seul grimpeur progresse à la fois assuré par son compagnon, lui-même auto-assuré au relais.
Le cas idéal est celui de la cordée réversible où chaque grimpeur monte alternativement en tête.
Pour une discussion détaillée des différentes méthodes de progression se référer aux techniques de progression.
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