Assurages dans le rocher / Rock belaying

Assurages dans le rocher / Rock belaying

Points d’assurage dans le rocher

C’est dans ce domaine que la prolifération de matériels nouveaux est la plus importante. Bien qu’étant fiables, ces matériels sont parfois d’un maniement délicat et leur poids pas négligeable. Mais il ne faut pas oublier que le rocher offre des possibilités d’assurage naturel tout aussi valable, à condition de savoir regarder et faire preuve de réflexion et d’astuce. Ce sont ces moyens d’assurage naturel que tout montagnard débutant se doit de connaître en premier lieu. Viennent ensuite les moyens artificiels.

         ♦ Points d’assurages naturels              ♦ Points d’assurage artificiels

—–Points d’assurages naturels—–

Dans le rocher solide, les points d’assurages naturels sont les plus sûrs. Ils sont constitués de bloc, becquet, fissure, colonnette, lunule, éventuellement arbuste.

Il faut bien examiner le point d’assurage avant de l’utiliser pour s’assurer de sa solidité. Les arêtes tranchantes seront émoussées à coup de marteau ou de piolet pour éviter qu’elles n’endommagent le matériel. Il faut se souvenir que les cordes, cordelettes et sangles en matériaux synthétiques résistent mal à l’action d’éléments tranchants, tout comme elles résistent mal à l’échauffement.

Pour utiliser les points d’appuis naturels, il faut avoir recours à un élément intermédiaire qui les relie à la corde par un mousqueton. Ce sera un anneau de corde, de cordelette ou de sangle. Ces anneaux, de tailles différentes, seront choisis en fonction des caractéristiques des points d’appui.

En présence d’un becquet arrondi, par exemple, on utilisera plutôt une sangle car elle aura une meilleure adhérence. En revanche, dans le cas d’un point d’appui aux arêtes aiguës, il faudra employer un anneau de corde de 9 ou 10 mm afin de limiter les risques de cisaillement – les sangles ayant une résistance au cisaillement moindre que les cordes ou les cordelettes. En tout état de cause préférez les sangles plates aux sangles tubulaires.

L’utilisation des anneaux sur becquet, qui est somme toute une pratique courante, exige de très sérieuses précautions pour éviter que l’anneau ne s’échappe du becquet par suite de la traction de la corde.

Au relais, ce type d’assurage du premier de cordée par le second est à proscrire, car dès la pose du premier relais intermédiaire, il y a risque d’arrachage vers le haut en cas de chute de celui qui grimpe. De toute façon, tout relais principal nécessite l’utilisation de deux points d’assurage, et l’anneau sur becquet devra être lui-même sécurisé contre tout arrachage vers le haut.

Très simple et rapide pour assurer le second de cordée: confectionner une boucle directement sur la corde de caravane en utilisant un noeud de huit et placer celle-ci autour d’un becquet. Le premier de cordée est ainsi automatiquement auto-assuré et il peut assurer son compagnon soit à l’épaule, soit en plaçant un système de freinage sur la boucle qui entoure le rocher.

—–Points d’assurages artificiels—–

Les parois d’escalade sont équipées de spits (aussi appelés piton à expansion, gollot ou cheville). Ces protections sont installées à demeure et procurent une haute protection.

En haute montagne les points d’assurages artificiels sont principalement constitués de pitons et de coinceurs. Ils sont en général installés par le grimpeur de tête et enlevés par le dernier grimpeur.

De nos jours les pitons sont rarement utilisés. Ils sont le plus souvent remplacés par les coinceurs. Cependant, on trouve encore d’anciens pitons dans certaines voies. Il est vivement conseillé de ne pas leur confier son avenir !

Il m’est arrivé (une seule fois bien sûr) de m’auto-assurer sur un piton
qui est sorti tout seul de la fissure lorsque j’ai enlevé le mousqueton !

Un coinceur est une pièce métallique que l’on coince dans une fissure du rocher. Bien positionné, il procure un encrage solide.

Il est possible, et parfois nécessaire (relais), de coupler plusieurs coinceurs ensemble en utilisant des sangles et/ou des cordelettes.

⇒ L’important est de prévoir dans quel sens se fera la traction
lors d’une chute éventuelle.

Belay points in the rock

This is where the proliferation of new equipment is greatest. Although reliable, this equipment is sometimes tricky to handle and not insignificant in weight. But we mustn’t forget that the rock offers natural belaying possibilities that are just as valid, provided you know how to look and use your wits. It’s these natural belay devices that all beginner climbers need to know about first. Then there are the artificial methods.

         ♦ Natural belay points          ♦ Artificial belay points

—–Natural belay points—–

In solid rock, natural belay points are the safest. They are made up of boulders, cleats, cracks, columns, lunulas and possibly shrubs.

The belay point should be examined carefully before use to ensure that it is solid. Sharp edges should be blunted with a hammer or ice axe to prevent damage to the equipment. Remember that ropes, cords and webbing made of synthetic materials have little resistance to the action of sharp elements, just as they have little resistance to overheating..

To use natural support points, you need to use an intermediate element that connects them to the rope via a carabiner. This can be a ring of rope, cord or webbing. These rings, of different sizes, will be chosen according to the characteristics of the support points.

If you have a rounded spoiler, for example, you’re better off using a strap, as it provides a better grip. On the other hand, if you have a sharp-edged support point, you should use a ring of 9 or 10 mm rope to limit the risk of shearing – webbing has less resistance to shearing than rope or cord. In any case, flat straps are preferable to tubular straps.

The use of rings on a spoiler, which is common practice after all, requires very serious precautions to prevent the ring escaping from the spoiler as a result of the pull of the rope.

At belays, this type of belaying of the first ascender by the second is to be avoided, because as soon as the first intermediate belay is put in place, there is a risk of it being torn off upwards in the event of the climber falling. In any case, all main belays require the use of two belay points, and the ring on the spur should itself be secured against being ripped off at the top.

It’s quick and easy to belay the second in command: make a loop directly on the caravan rope using a figure-of-eight knot and place it around a cleat. The leader is automatically self-assured and can belay his companion either on the shoulder or by placing a braking system on the loop around the rock.

—–Artificial belay points—–

Climbing walls are equipped with spits (also known as expansion pitons, gollots or pegs). These protections are permanently installed and provide a high level of protection.

In the high mountains, artificial belay points consist mainly of pitons and stoppers. They are generally installed by the lead climber and removed by the last climber.

Pitons are rarely used nowadays. They are usually replaced by stoppers. However, some old pitons can still be found on certain routes. We strongly advise you not to trust them with your future!

I’ve been known (just once, of course) to self-belay on a piton
which came out of the crack on its own when I removed the karabiner!

A wedge is a piece of metal that is wedged into a crack in the rock. Properly positioned, it provides a solid foothold.

It is possible, and sometimes necessary (belays), to link several wedges together using straps and/or ropes.

The important thing is to anticipate the direction of the pull
in the event of a fall !

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Quand assurer ? / When to belay?

Quand doit-on assurer ?

La corde est là pour enrayer une chute et non pour multiplier le nombre des victimes !

Pour décider si oui ou non il est nécessaire d’assurer, le grimpeur doit mobiliser ses cellules grises et faire, en toute lucidité, le rapport entre:

  • la difficulté du passage à gravir, d’une part et…
  • d’autre part, sa technique, sa vigueur physique et son moral.

De ce rapport découle la décision.

Cependant, au cours de l’escalade, des incidents peuvent se produire et provoquer une chute. C’est pourquoi celui qui assure doit, avant que le compagnon ne commence à grimper, faire un effort d’imagination consistant à prévoir les conséquences d’une chute éventuelle pour s’assurer que les moyens mis en oeuvre pour l’enrayer sont adéquats.

Pour ce faire, il doit être capable de:

  • Prévoir l’importance et la direction de la chute selon l’emplacement du grimpeur, l’inclinaison de la paroi, le cheminement, les points d’assurages intermédiaires, etc.
  • S’assurer de la possibilité de stopper la chute selon les caractéristiques du relais.

Si, par exemple, lors d’une chute la force de traction sur le relais va s’exercer vers le haut, une sangle passée autour d’une pointe de rocher ne sera d’aucune utilité. De même, un piolet enfoncé verticalement dans la neige ne sera pas en mesure de fournir un encrage suffisant pour retenir un choc suite à une glissade.

L’assurage est à la fois une prise de conscience, une responsabilité, une technique délicate et une préparation.
Il ne faut compter ni sur la chance, ni sur l’improvisation.

When should you belay ?

The rope is there to stop a fall, not to multiply the number of victims!

To decide whether or not it is necessary to belay, the climber must mobilise his grey cells and make a clear-headed assessment of the relationship between:

♦ the difficulty of the passage to be climbed and…
♦ their technique, physical strength and morale.

The decision is based on this balance.

However, in the course of a climb, incidents can occur which can lead to a fall. This is why the belayer must, before the companion starts climbing, make an imaginative effort to foresee the consequences of a possible fall to ensure that the means used to stop it are adequate.

To do this, it must be able to :

Predict the size and direction of the fall depending on the climber’s position, the slope of the wall, the route, intermediate belay points, etc.
♦ Make sure you can stop the fall depending on the characteristics of the belay.

If, for example, during a fall the pull on the belay is going to be upwards, a strap passed around the point of a rock will be of no use. Similarly, an ice axe stuck vertically in the snow will not be able to provide sufficient anchorage to hold back the impact of a slide.

Belaying is all about awareness, responsibility, delicate technique and preparation.
You can’t rely on luck or improvisation.

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Comportement des grimpeurs pendant la course / Climber behaviour during the race

Comportement des grimpeurs

Dans la mesure du possible, les grimpeurs restent polis entre eux et vis-à-vis des autres cordées.

Cependant, lors de progression alternée, le grimpeur au repos se souviendra que l’escalade provoque souvent chez celui qui est en mouvement des tensions qui ne peuvent être évacuées qu’au prix de paroles plutôt vives, et bien sûr celui qui assure a toujours tort… Qu’il ne s’en formalise pas ! Les mauvaises humeurs de celui qui grimpe seront vite oubliées.

Celui qui progresse en tête de cordée doit toujours penser à ce que sera l’escalade du suivant et prendre les mesures appropriées.

En particulier :

– si, au cours de l’escalade, le premier a récupéré certains points de progression par suite d’un manque de matériel, il laissera pendre des anneaux qui aideront le second;

– dans le cas d’un passage difficile suivi d’une traversée facile, il placera un point d’assurage au début de la traversée pour assurer le second dans les difficultés;

– lors d’un passage délicat à la descente, le second de cordée – qui est le premier à descendre – placera un point d’assurage intermédiaire pour celui qui devra descendre en dernier.

Si une cordée est plus rapide on lui laissera le passage. Mais le dépassement se fera au relais et non pendant que les deux cordées progressent.

Si une cordée est témoin d’un accident ou même d’un incident, elle s’informera pour connaître les suites de l’accident, et portera secours si nécessaire.

Climbers’ behaviour

As far as possible, climbers should be polite to each other and to other climbers.

However, when progressing in alternation, the resting climber will remember that climbing often causes tension in the climber who is moving, which can only be released by talking rather loudly, and of course the one who is doing the right thing is always wrong… But don’t let that bother you! The climber’s bad moods will soon be forgotten.

If you are leading a climb, you should always think about what the next climb will be like and take the appropriate measures.

In particular :

– if, during the climb, the first climber has recovered some points of progress due to a lack of equipment, he will leave some rings hanging which will help the second climber;

– in the case of a difficult passage followed by an easy traverse, he will place a belay point at the beginning of the traverse to ensure the second in the difficulties;

– on a tricky descent, the second in command – who is the first to descend – will place an intermediate belay point for the person who will have to descend last.

If one rope is faster, we’ll let it through. But the overtaking will take place at the belay and not while the two ropes are moving forward.

If a roped party witnesses an accident or even an incident, it will ask about the consequences of the accident, and will provide assistance if necessary.

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Distances d’encordement / Roping distances

La distance d’encordement est fonction
de la nature du terrain,
de la difficulté et de la longueur des passages

En terrain rocheux facile

Les deux membres de la cordée progressent ensemble à environ deux mètres d’intervalle et corde tendue. Le leader tient deux ou trois mètres de corde dans la main afin de pouvoir négocier un pas délicat sans déséquilibrer son compagnon, ou pour assurer le second sur un bref passage. Ces anneaux sont lovés régulièrement dans la main et se terminent par un tour mort autour de la main.

En terrain assez difficile

Chaque membre progresse à tour de rôle, assuré par son compagnon. La distance d’encordement sera un peu plus longue que la distance entre chaque relais, afin que le premier de cordée puisse atteindre le relais supérieur, et qu’en cas de chute lors du dernier rétablissement il puisse encore bénéficier d’un assurage dynamique.

Si la progression pendant une portion de l’ascension devient facile, au lieu de conserver de nombreux anneaux dans la main, ce qui est encombrant et peut être dangereux, il est préférable de réduire la distance d’encordement en faisant des anneaux autour du buste (voir la vidéo).

Ce type de manœuvre de corde est souvent utilisé lors d’une course.

Savoir l’utiliser fait gagner beaucoup de temps.

Sur glacier découvert facile

Les membres s’encordent à faible distance l’un de l’autre afin d’éviter que la corde ne traîne sur la glace et les cailloux. Le plus expérimenté peut garder deux ou trois anneaux dans la main.

Sur glacier recouvert de neige

L’intervalle entre les deux membres devra être beaucoup plus grand (au moins 15 mètres) et la progression se fera corde tendue sans anneaux à la main. Chaque membre aura fait une réserve de corde autour du buste afin de pouvoir installer un mouflage au cas ou l’un ou l’autre sentirait tout à coup le vide sous ses pieds. Chacun aura également installé une poignée sur la corde sous forme d’une boucle de cordelette fixée à l’aide d’un nœud de prussik. La poignée permet de tenir la corde et aide à retenir une chute. Elle permet également de bloquer la corde en fixant la poignée à une broche à glace par l’intermédiaire d’un mousqueton.

Tout en progressant, chacun doit penser à celui qui le suit et adapter sa vitesse de marche en conséquence. Celui qui vient de franchir lentement un passage délicat ne devra reprendre sa vitesse antérieure, plus rapide, que lorsque les suivants l’auront franchi également. Ceci est également approprié lors des changements de direction.

Sur une arête

Sur une arête de rocher ou de neige sans difficultés particulières mais relativement étroite, où une chute peut avoir des conséquences dramatiques, et si les membres de la cordée jugent pouvoir progresser ensemble, ils le feront en étant encordés très court – juste pour ne pas se marcher sur les talons – et seul le premier de cordée aura un nombre réduit d’anneaux à la main.

De cette manière, il pourra « sentir » les réactions de son compagnon et rétablir un équilibre qui se rompt avant que celui-ci ne se transforme en chute.

Corde toujours tendue !

Lors de la progression, la corde doit toujours être tendue pour éviter qu’elle s’accroche, se coince, détache des pierres, se prenne dans les jambes et déséquilibre le grimpeur, et pour permettre d’enrayer une glissade avant qu’elle n’ait pris trop de vitesse.

The roping distance depends on
the nature of the terrain,
the difficulty and length of the passages

On easy rocky terrain

The two members of the rope party progress together, about two metres apart and with the rope taut. The leader holds two or three metres of rope in his hand in order to negotiate a delicate step without unbalancing his companion, or to belay the second on a short passage. These rings are coiled evenly in the hand and end with a dead loop around the hand.

In fairly difficult terrain

Each member progresses in turn, supported by his companion. The roping-in distance will be slightly longer than the distance between each belay point, so that the leader can reach the next belay point, and in the event of a fall during the final recovery can still benefit from a dynamic belay.

If you have an easy part of the climb, instead of keeping a lot of rings in your hand, which is cumbersome and can be dangerous, it’s better to reduce the roping distance by making rings around the chest (see video).

This type of rope manoeuvre is often used during a race.
Knowing how to use it saves a lot of time.

On an open glacier, easy

Members rope up close together to avoid the rope dragging on ice and rocks. The most experienced can keep two or three rings in his hand.

On a snow-covered glacier

The distance between the two members should be much greater (at least 15 metres) and the progression should be made with the rope taut and without hand rings. Each member will have made a reserve of rope around the chest in order to be able to install a haul rope in case one or the other suddenly feels the void under their feet. Each member will also have installed a handle on the rope in the form of a loop of cord secured with a prussik knot. The handle holds the rope and helps prevent a fall. It can also be used to secure the rope by attaching the handle to an ice screw using a carabiner.

As you move forward, you need to think about the person behind you and adapt your walking speed accordingly. A person who has just negotiated a tricky section slowly should only return to his or her previous, faster speed once the others have done the same. This is also appropriate when changing direction.

On a ridge

On a relatively narrow ridge of rock or snow with no particular difficulties, where a fall can have dramatic consequences, and if the members of the rope party feel they can progress together, they will do so roped up very short – just so as not to step on each other’s heels – and only the leader will have a reduced number of rings in his hand.

In this way, he can « feel » his companion’s reactions and re-establish a balance that is breaking down before it turns into a fall.

Rope always taut !

When climbing, the rope must always be taut to prevent it from catching, jamming, detaching stones, getting caught in the legs and unbalancing the climber, and to stop a slide before it has gained too much speed.

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Noeuds d’encordement / Tying knots

Pour s’encorder

Pour une cordée de deux,

chaque membre s’attache en bout de corde en utilisant un nœud de huit.

Pour une cordée de plus de deux membres,

ceux qui s’attachent entre les extrémités de la corde utiliseront de préférence un noeud de pêcheur simple.

Il a l’avantage d’être moins volumineux que le nœud de huit .

Ne jamais utiliser de mousqueton pour fixer la corde au baudrier.

To rope up

For a party of two,

Each member is tied at the end of the rope using a figure-of-eight knot.


For a party of more than two members,

Those tying between the ends of the rope should preferably use a simple fisherman’s knot.

It has the advantage of being less bulky than the figure-of-eight knot.

 

Never use a karabiner to attach the rope to the harness.

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Composition de la cordée / Composition of the roped party

Composition de la cordée

Une cordée normale est composée de deux personnes. Une cordée de trois est plus sûre mais moins rapide, et en montagne la sécurité est aussi fonction de la rapidité.

Une heureuse solution est la combinaison de deux cordées de deux montagnards.

La sécurité dépend également de la compétence des participants.

Une cordée de deux, formée d’un fort et d’un faible, est moins sûre qu’une cordée de trois composée de deux forts et d’un faible, mais elle est plus sûre qu’une cordée de trois comprenant un fort et deux faibles. Dans ce dernier cas de figure, le fort s’attache au milieu de la corde et chacun de ses compagnons s’attache à une extrémité; c’est l’encordement « en flèche ».

Lorsque la valeur de chacun des trois membres est inégale, les positions dans la cordée devront être considérées en fonction des capacités de chacun. Le choix du second devra tenir compte de la nature du terrain et des contraintes d’assurage du premier.

Sur un glacier couvert de neige où les risques d’une chute dans une crevasse sont importants, il est plus sûr de former une cordée de quatre plutôt que de progresser sous forme de deux cordées de deux indépendantes.

A la descente, contrairement à la pratique courante selon laquelle le plus expérimenté se trouve en bout de cordée, il est souvent préférable que celui-ci marche en tête. Il sera le plus à même de choisir le cheminement le plus sûr et déjouer les pièges du glacier.

Composition of the roped party

A normal rope party is made up of two people. A party of three is safer but slower, and in the mountains safety is also a function of speed.

A good solution is to combine two roped parties of two climbers.

Safety also depends on the skill of the participants.

A two-person rope made up of one strong person and one weak person is less safe than a three-person rope made up of two strong people and one weak person, but it is safer than a three-person rope made up of one strong person and two weak people.
In the latter case, the strong man attaches himself to the middle of the rope and each of his companions attaches himself to one end; this is known as « arrow » roping.

When the value of each of the three members is unequal, the positions in the rope should be considered according to the abilities of each. The choice of the second should take into account the nature of the terrain and the belay constraints of the first.

When the value of each of the three members is unequal, the positions in the rope should be considered according to the abilities of each. The choice of the second should take into account the nature of the terrain and the belay constraints of the first.

On the descent, contrary to the usual practice whereby the most experienced climber is at the end of the rope, it is often preferable for the most experienced climber to lead. He will be in the best position to choose the safest route and avoid the pitfalls of the glacier.