Les vêtements / Clothes

Les vêtements / Clothes

Renarques générales / General comments

Remarque générale concernant le choix des vêtements d’altitude et leur qualité d’imperméabilité

Il faut savoir qu’en altitude, lorsque le mauvais temps arrive, en général il ne pleut pas, il neige. Or, la neige, surtout quand elle est froide, ne mouille pas. En revanche il fait froid. Donc, ce qu’il faut ce n’est pas tant des vêtements qui protègent de l’humidité extérieure mais des vêtements qui permettent à la transpiration de s’évacuer pour que le corps reste sec et puisse mieux supporter le froid.
S’il pleut, c’est que l’on se trouve à une altitude moindre, donc plus prêt d’un refuge ou du fond de la vallée, et donc le fait d’être mouillé de l’extérieur a moins d’importance.

Privilégiez des vêtements de couleurs vives afin de faciliter les recherches en cas de besoin.

Un dernier conseil : toujours avoir au fond du sac une petite pochette dans laquelle seront mis, une cagoule et une paire de gants en soie, une paire de sur-moufles en nylon, une couverture de survie et une paire de lacets de rechange.

General comments on the choice of high altitude clothing
and its waterproof qualities

When bad weather arrives at altitude, it generally doesn’t rain, it snows. But snow, especially when it’s cold, doesn’t get wet. But it does get cold. So what you need is not so much clothes that protect you from the damp outside, but clothes that allow perspiration to escape so that your body stays dry and can cope better with the cold.
If it’s raining, it’s because you’re at a lower altitude, closer to a refuge or the bottom of the valley, so being wet from the outside is less important.

Choose brightly coloured clothes to make it easier to find you when needed.

One last tip: always keep a small pouch at the bottom of your bag to hold a balaclava, a pair of silk gloves, a pair of nylon overslippers, a survival blanket and a spare pair of shoelaces.

Il en va des vêtements comme il en va de la nourriture.

Chacun à ses préférences et toujours de bonnes raisons de choisir ceci plutôt que cela. En outre, n’ayant pas utilisé dans le terrain tous les types de vêtements, il ne m’est pas possible d’en faire un inventaire commenté complet. Je vais me contenter d’indiquer quelques principes de base et vous faire part de mes expériences.

Quels qu’ils soient, ils doivent être chauds, légers, solides et confortables.

The same goes for clothes as for food.

Everyone has their own preferences and there are always good reasons for choosing this over that. What’s more, as I haven’t used all types of clothing in the field, it’s not possible for me to make a complete commented inventory. I’ll just mention a few basic principles and share my experiences with you.

Whatever they are, they must be warm, light, strong and comfortable.

Les vêtements

— Vêtements de corps et de protection —

Les progrès réalisés au niveau des fibres synthétiques ainsi que les méthodes actuelles de tissage et de coupe font que le montagnard se trouve en présence d’un choix important d’habits de qualité.

Les fibres synthétiques qui composent les tissus dans lesquels sont taillés la plupart des vêtements de montagne sont hydrophobes, c’est à dire qu’elles ont une propension naturelle à ne pas fixer l’humidité. Cela donne des vêtements qui se « mouillent » plus difficilement, et surtout qui sèchent beaucoup plus rapidement que ceux confectionnés dans des tissus de fibres naturelles.

Pour les vêtements de corps, éviter les articles en coton qui retiennent la transpiration et qui sèchent très lentement. Utiliser des sous-vêtements, des polos et des pulls en fibres synthétiques. Éventuellement en laine, car la laine retient la chaleur même lorsqu’elle est humide; attention cependant aux peaux sensibles qui ne supportent pas le contact avec cette fibre.

A l’usage, je me suis rendu compte que le tout synthétique était plus efficace que la superposition de tissus synthétiques et naturels. Il faut se souvenir que la protection contre le froid est plus efficace si l’on superpose plusieurs couches fines de tissus plutôt qu’une seule couche de tissus épais.

Pour les vêtements de protection, je serais enclin à conseiller aussi l’utilisation d’articles confectionnés dans des tissus synthétiques avec une réserve cependant s’agissant des anoraks ou vestes taillés dans ces tissus qui, soit disant, laissent échapper la transpiration tout en protégeant des intempéries.

Mon expérience en la matière n’a pas été concluante. Dans des conditions d’efforts importants tels qu’on les vit en montagne la perméabilité de ces tissus à la transpiration n’est pas démontrée. En outre, l’imperméabilité à la pluie n’est pas garantie au niveau des zones de pression, ou plus spécifiquement, à l’endroit ou les bretelles du sac appuient et frottent sur le vêtement.

— pantalons —

La mode actuelle est aux pantalons longs. Si on le prend long, éviter qu’il soit trop large ou bouffant à cause des crampons qui auraient tendance à s’accrocher au tissu.

Choisir des pantalons en tissus synthétiques, de préférence en élastiss pour faciliter les mouvements, et éviter ceux en velours ou en draps qui sont lourds et long à sécher. Par temps froid, il est préférable de mettre un collant sous un pantalon fin (superposition de couches).

Éventuellement, prévoir un ensemble veste-pantalons en nylon imperméable (petit volume et faible poids), très efficace par mauvais temps, surtout s’il y a un risque de bivouac.

— Chaussettes —

Les chaussettes doivent être assez hautes pour couvrir éventuellement les genoux. Le haut des chaussettes, plié et rabattu sur la tige des chaussures peut remplacer les  » stop-tout  » et éviter ainsi que la neige ou les cailloux ne pénètrent. Les chaussettes en pure laine vierge sont efficaces contre le froid. Pour accroître encore la protection et le confort, on peut y adjoindre des socquettes de soie.

— Gants —

Pour les courses de neige, prévoir des gants ou des moufles en laine ou en tissu synthétique doublé de fourrure polaire. Pour l’escalade rocheuse et l’assurage se munir de gants en cuir fin à bout de doigts bien ajustés, ou sans bout de doigts (type gants de cycliste). Si l’on a oublié ses gants ou qu’on les a perdu, une paire de chaussettes peut être utilisée comme moufles.

— Coiffe —

La meilleure façon de protéger la tête du froid est de choisir une coiffe qui puisse, si besoin est, protéger les oreilles et la nuque. L’antique passe-montagne me paraît toujours être un bon choix. Il faut se souvenir que l’on perd beaucoup de calories par la tête (jusqu’à 30%). Pour avoir chaud aux mains couvrir la tête !

— Guêtres —

L’acquisition de guêtres est fonction du pantalon que l’on utilise. Si le pantalon est long, avec une fermeture efficace au niveau de la chaussure alors on peut faire une économie de poids et d’argent en n’achetant pas de guêtres. Dans le cas contraire, il est indispensable d’avoir une paire de guêtres qui empêche le neige et les petits cailloux de pénétrer dans la chaussure. Quant à moi, j’utilise principalement des mini guêtres appelées aussi « stop-tout ».

— Duvet —

Beaucoup de montagnards semblent avoir abandonnés la veste duvet sous prétexte qu’une fois mouillée elle retient peu la chaleur et est longue à faire sécher. Pour ma part, je trouve au duvet tellement d’avantages (c’est toujours le meilleur rapport efficacité/poids/volume) que je continue à mettre au fond de mon sac une petite veste duvet qui me suit partout et qui m’offre un confort de vie inégalé en altitude.

— Lunettes —

Ne pas oublier les lunettes; à verres filtrants et protège-côtés, légères, incassables et protégées par un solide étui.

Indice 4 minimum.

Transpirer dans un vêtement imperméable n’est pas mon truc.
Quand il pleut, j’utilise un petit parapluie pliable.

Ça fait sourire, mais qu’est-ce-que je suis bien !

Clothes

— Body and protective clothing —

Advances in synthetic fibres and modern weaving and cutting methods mean that mountaineers have a wide choice of quality garments.

The synthetic fibres that make up the fabrics from which most mountain clothing is made are hydrophobic, meaning that they have a natural propensity not to bind moisture. The result is clothing that ‘wets’ more easily and, above all, dries much more quickly than clothing made from natural fibre fabrics.

For outerwear, avoid cotton items, which retain perspiration and dry very slowly. Use synthetic fibre underwear, polo shirts and jumpers. Possibly wool, as wool retains heat even when damp, but beware of sensitive skin that cannot tolerate contact with this fibre.

In use, I realised that going all synthetic was more effective than layering synthetic and natural fabrics. You have to remember that protection against the cold is more effective if you layer several thin layers of fabric rather than a single layer of thick fabric.

As far as protective clothing is concerned, I’d also recommend using items made from synthetic fabrics, with one reservation, however, when it comes to anoraks or jackets made from these fabrics, which supposedly allow perspiration to escape while providing protection from the elements.

My experience in this area has not been conclusive. In conditions of heavy exertion such as those experienced in the mountains, the permeability of these fabrics to perspiration has not been demonstrated. What’s more, rainproofing is not guaranteed in the pressure zones, or more specifically, where the straps of the bag press and rub against the garment.

— Trousers —

Long trousers are currently in fashion. If you opt for long trousers, make sure they are not too wide or baggy, as the studs will tend to cling to the fabric.

Choose trousers made from synthetic fabrics, preferably elasticated for ease of movement, and avoid those made from velvet or sheets, which are heavy and take a long time to dry. In cold weather, it’s best to wear tights under thin trousers (layering).

If necessary, pack a set of waterproof nylon trousers and jacket (small volume and light weight), which is very effective in bad weather, especially if there is a risk of bivouacking.

— Socks —

Socks should be high enough to cover the knees if necessary. The top of the socks, folded over the upper of the boots, can replace the « stop-tout » and prevent snow or stones from penetrating. Pure new wool socks are effective against the cold. Silk socks can be added for extra protection and comfort.

— Gloves —

For snow races, use gloves or mittens made of wool or synthetic fabric lined with fleece. For rock climbing and belaying, wear fine leather gloves with well-fitting fingertips, or without fingertips (like a cyclist’s glove). If you have lost or forgotten your gloves, a pair of socks can be used as mittens.

— Headgear —

The best way to protect the head from the cold is to choose a headgear that can, if necessary, protect the ears and the back of the neck. The old-fashioned balaclava still seems a good choice to me. Remember that you lose a lot of calories through your head (up to 30%). To keep your hands warm, cover your head!

— Gaiters —

Whether or not to buy gaiters depends on the trousers you use. If the trousers are long, with an effective closure at boot level, then you can save weight and money by not buying gaiters. Otherwise, it’s essential to have a pair of gaiters that prevent snow and small stones from penetrating the boot. As for me, I mainly use mini gaiters, also known as ‘stop-tout’.

— Down —

Many mountaineers seem to have abandoned the down jacket on the grounds that once wet it retains little heat and takes a long time to dry. Personally, I find down has so many advantages (it’s still the best efficiency/weight/volume ratio) that I keep a small down jacket at the bottom of my rucksack, which follows me everywhere and offers me unrivalled comfort at altitude.

— Googles —

Don’t forget your goggles; with filtering lenses and side protectors, lightweight, unbreakable and protected by a sturdy case. Index 4 minimum.

Sweating in waterproof clothing is not my thing.
When it rains, I use a small folding umbrella.
It makes you smile, but I feel so good!

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Avant-propos équipement et matériel / Foreword equipment and materials

L’équipement et le matériel permettent aux alpinistes de vivre et de voyager en altitude. Le manque de matériel et le matériel en mauvais état ou non testé sont à l’origine de nombreux accidents.
Il est donc particulièrement important d’étudier ces facteurs.

Et pourtant… « La technique résout les problèmes et apporte des satisfactions,
mais elle n’est qu’un moyen et reste pauvre si on la sépare de l’esprit qui la guide »

Gaston Rébuffat
.

Equipment and gear enable mountaineers to live and travel at altitude. A lack of equipment and equipment in poor condition or untested are the cause of many accidents.
It is therefore particularly important to study these factors.

And yet… « Technique solves problems and brings satisfaction,
but it is only a means and remains poor if we separate it from the spirit that guides it »
  Gaston Rébuffat.

Équipements et matériels du montagnard

Quel que soit le matériel utilisé
il est essentiel de savoir s’en servir correctement

Mountain equipment and materials

Whatever equipment you use
it is essential to know how to use it correctly

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Entraînement psychique et technique / Mental and technical training

Entraînement psychique et technique

— entraînement psychique —

« l’Homme a peur de ce qu’il ne connaît pas »…

… Partant de cette conviction, l’entraînement psychologique consistera essentiellement à apprendre à connaître la montagne: la rigueur de son climat, les pièges de la nature.

Comme pour l’acclimatation à l’altitude, le meilleur entraînement psychique est encore la pratique de l’alpinisme. Il est souhaitable de garder le contact avec le terrain toute l’année et par tous les temps.

Le rôle des aînés est également important. Leur attitude et leur exemple, enrichis par l’expérience, et complétés par des explications, sont une source importante de connaissances qui permettent de dépister les pièges et de s’en protéger.

L’entraînement à la vie en groupe, c’est à dire l’adaptation aux autres, fait partie de l’entraînement psychologique. Pratiquer l’alpinisme c’est faire partie d’une équipe (cordée), c’est partager des risques et des corvées. Respect d’autrui, tolérance et esprit de groupe sont des qualités qu’il est indispensable de développer.

Enfin, il est bon d’apprendre à bivouaquer pour éviter de paniquer le jour où on y est contraint.

— entraînement technique —

Avant toute chose, il faut s’entraîner à marcher sur des terrains variés tels que les éboulis, les pierriers et les pentes raides pour développer l’équilibre, la stabilité et la sûreté du pas (la confiance du soulier sur le rocher).

Parallèlement, on améliorera la technique de l’escalade et la technique de maniement du matériel.

Mental and technical training

—mental training—

« Man is afraid of what he doesn’t know »…

… Based on this conviction, psychological training will essentially consist of getting to know the mountain: the rigours of its climate, the pitfalls of nature.

As with altitude acclimatisation, the best psychological training is still mountaineering. It’s a good idea to keep in touch with the terrain all year round, whatever the weather.

Seniors also play an important role. Their attitude and their example, enriched by experience and supplemented by explanations, are an important source of knowledge for identifying and protecting against pitfalls.

Training for life in a group, i.e. adapting to others, is part of psychological training. Mountaineering means being part of a team (roped party), sharing risks and chores. Respect for others, tolerance and group spirit are qualities that must be developed.

Finally, it’s a good idea to learn how to bivouac so that you don’t panic when you have to.

—technical training—

First and foremost, you need to practise walking on varied terrain such as scree and steep slopes to develop balance, stability and sure-footedness (the confidence of the shoe on the rock).

At the same time, climbing technique and equipment handling skills will be improved.

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Entraînement physique / Physical training

Entraînement physique

Mieux entraîné, le montagnard a davantage de chance de réussir la course,
mais c’est surtout au niveau du plaisir et de la sécurité qu’il en tirera tout le bénéfice.

Bien que l’on pense d’emblée à l’entraînement physique,
les entraînements psychique et technique ne doivent pas être négligés.

L’entraînement physique est pris ici au sens physiologique du terme; en tant que préparation défensive à l’égard des agressions de la montagne. Le montagnard doit faire des efforts pour progresser, et adapter son corps au climat et à l’altitude.

— Entraînement à l’effort —

L’entraînement à l’effort a pour but de développer l’endurance et la résistance.
L’endurance est la faculté de fournir un effort moyen pendant une longue période, type marche en haute montagne.
La résistance est la faculté de fournir un effort soutenu pendant une période relativement brève, type passage d’un surplomb en escalade.
L’entraînement développe le système cardio-vasculaire, le système respiratoire et le système musculaire. Pratiquer la marche, la culture physique et l’escalade sont de très bons moyens pour parvenir au résultat voulu.

La marche

Il est important de commencer cet entraînement plusieurs mois avant la période des courses en altitude. Il est nécessaire de pratiquer la marche régulièrement (au moins une fois par semaine) et dans la nature.

C’est l’entraînement le plus simple et le plus efficace en matière de montagne. Choisir un parcours varié afin d’alterner les plats et les montées. Le but n’est pas de marcher de plus en plus vite mais d’acquérir de la puissance et un automatisme de cadence. Il est bon de parcourir de longues distances, d’un pas lent et régulier (le pas du montagnard), ponctuées d’arrêts courts et régulièrement répartis.

En ce qui me concerne, je m’octroie un repos de cinq minutes toutes les heures (et j’en profite pour boire).

La randonnée pédestre intensive (au minimum 5 heures) est une bonne préparation à la montagne. La montée au refuge est finalement une randonnée. Cette dernière fait donc partie intégrante d’une course en montagne.

La course à pied (après contrôle médical), la natation, et le cyclisme sont également de bons moyens de s’entraîner à l’endurance.

La culture physique

Elle représente un bon complément. En outre c’est un moyen de développer la résistance.

L’escalade

L’escalade est un excellent moyen d’améliorer son entraînement physique tout en perfectionnant sa technique. Le meilleur entraînement s’acquiert dans les « blocs ». Cela permet l’enchaînement rapide des passages dans un effort analogue à celui de la course à pied, ainsi qu’un apprentissage de tous les mouvements d’escalade, aussi bien à la montée qu’à la descente.

— Entraînement au climat —

Pour profiter au maximum de ses escapades, le montagnard doit s’entraîner à supporter le froid, la chaleur et l’altitude.

L’entraînement au froid

Il est possible d’améliorer sa résistance au froid, surtout localement. La douche écossaise et la natation en eau froide sont de bons moyens pour habituer son corps à supporter le froid. Pour habituer les mains à supporter les basses températures on peut utiliser la méthode qui consiste à plonger les mains alternativement dans de l’eau chaude puis de l’eau froide, en augmentant progressivement les temps d’immersion et les différences de température.

L’entraînement à la chaleur

Dans les conditions climatiques habituellement rencontrées par les montagnards il n’y a aucun moyen d’améliorer la résistance du corps à la chaleur. Le seul moyen de lutter contre la chaleur est l’évaporation de la sueur. Il est donc essentiel de boire suffisamment et de porter des vêtements en tissu respirant.

L’entraînement à l’altitude

Il s’agit essentiellement de l’acclimatation à l’altitude qui s’acquière avant tout par la pratique même de l’alpinisme, en s’assurant que la progression est graduée. La pratique de l’apnée respiratoire et la nage sous l’eau sont de bons compléments à la marche en altitude.

Physical training

Better trained, the mountaineer has a greater chance of succeeding in the race,
but it is above all in terms of enjoyment and safety that they will reap the full benefit.

Although we immediately think of physical training,
mental and technical training should not be neglected.

Physical training is taken here in the physiological sense of the term, as a defensive preparation against the aggressions of the mountains. Mountaineers have to work hard to progress and adapt their bodies to the climate and altitude.

— Exercise training —

Exercise training aims to develop endurance and stamina.
Endurance is the ability to make a moderate effort over a long period of time, such as walking in the mountains.
Resistance is the ability to make a sustained effort over a relatively short period of time, such as climbing over an overhang.
Training develops the cardiovascular, respiratory and muscular systems. Walking, fitness training and climbing are all good ways of achieving this.

Walking

It is important to start this training several months before the altitude race period. You need to walk regularly (at least once a week) and in the great outdoors.

This is the simplest and most effective form of mountain training. Choose a varied route to alternate between flat and uphill sections. The aim is not to walk faster and faster, but to build up power and automatic cadence. It’s a good idea to cover long distances at a slow, steady pace (the mountain walk), punctuated by short, evenly-spaced stops.

As far as I’m concerned, I give myself a five-minute rest every hour (and drink while I’m at it).

Intensive hiking (at least 5 hours) is good preparation for the mountains. The ascent to the refuge is ultimately a hike. It is therefore an integral part of a mountain race.

Running (under medical supervision), swimming and cycling are also good ways of training endurance.

Physical fitness

It is a good supplement. It’s also a way of developing stamina.

Rock climbing

Rock climbing is an excellent way to improve your physical training while perfecting your technique. The best training comes from bouldering. This allows you to link passages quickly, with an effort similar to that of running, and to learn all the climbing movements, both up and down.

— Climate training —

To make the most of their escapades, mountaineers need to train to withstand the cold, heat and altitude.

Cold weather training

You can improve your resistance to the cold, especially locally. Scottish showers and swimming in cold water are good ways of getting your body used to the cold. To get your hands used to withstanding low temperatures, you can use the method of alternately immersing your hands in hot and cold water, gradually increasing the immersion times and temperature differences.

Heat training

In the climatic conditions usually encountered by mountaineers, there is no way of improving the body’s resistance to heat. The only way to combat the heat is to evaporate sweat. So it’s essential to drink enough fluids and wear breathable clothing.

Training for altitude

This is essentially a matter of acclimatising to the altitude, which is acquired above all by practising mountaineering, making sure that the progression is gradual. Breathing apnoea and swimming underwater are good complements to walking at altitude.

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Constitution du muscle / Muscle composition

Constitution du muscle

Le tissu musculaire est constitué de fibres assemblées en faisceaux. Il y a deux types de fibres:

Les fibres à contraction lente adaptées à l’effort d’intensité moyenne de longue durée, et les fibres à contraction rapide capables de soutenir des efforts violents de brève durée. Chaque muscle contient les deux types de fibres selon un pourcentage qui dépend de la spécialité et du niveau d’entraînement.

Les fibres à contraction lente sont richement vascularisées pour permettre un meilleur afflux d’oxygène et de nutriments. Elles contiennent de nombreuses enzymes indispensables au processus énergétique aérobie. Les muscles où prédomine ce type de fibres sont adaptés à l’effort long, régulier, d’une puissance toujours inférieure aux possibilités maximales – c’est l’endurance. La randonnée à pied ou à ski, l’ascension mixte de difficulté moyenne, font appel à ce type de muscles.

Les fibres à contraction rapide sont particulièrement bien adaptées au métabolisme anaérobie. Ce sont les fibres de l’effort bref d’intensité maximale – c’est la résistance. Elles sont mises à contribution lors de l’escalade technique soutenue, de passages athlétiques en ascension mixte, de remontée de couloirs, goulottes et cascades de glace.

Muscle composition

Muscle tissue is made up of fibres assembled in bundles.

There are two types of fibre:

Slow contraction fibres adapted to long-duration, medium-intensity effort, and fast contraction fibres capable of sustaining short-duration, violent effort. Each muscle contains both types of fibre in a percentage that depends on the speciality and level of training.

Slow-twitch fibres are richly vascularised to allow a better influx of oxygen and nutrients. They contain numerous enzymes essential to the aerobic energy process. Muscles in which this type of fibre predominates are adapted to long, regular exertion, with a power level that is always less than the maximum possible – this is endurance. Hiking, skiing and mixed climbs of moderate difficulty call on this type of muscle.

Fast-twitch fibres are particularly well suited to anaerobic metabolism. These are the fibres for brief, maximum-intensity efforts – resistance. They are put to good use during sustained technical climbing, athletic passages in mixed climbs, ascent of couloirs, gullies and icefalls.