objectif-montagne.ch

Vous voulez aller plus haut et revenir en toute sécurité ?
Il ne faut pas en faire toute une montagne  !

Do you want to go higher and come back safely ? …
There’s no need to make a mountain out of a molehill !

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

Toutes les connaissances acquises à la lecture des chapitres précédents
ne doivent en aucun cas faire oublier
les règles de base de l’alpinisme

Ne pas tomber

L’essentiel est de toujours garder à l’esprit que toute ascension, quel que soit le terrain, est assujettie à la force de gravité.

La première consigne est donc de tout faire pour ne pas tomber.

Pour limiter les risques de chute, il est indispensable d’apprendre à marcher sur tout type de terrain. Que ce soit un sentier, une pente d’herbe, une pente de cailloux ou de blocs, ou une pente de neige.

Parcourir la moyenne montagne est une bonne façon d’acquérir la sûreté du pas indispensable à la pratique de la haute montagne.

Il est également important d’apprendre à grimper en utilisant ses quatre membres, ainsi qu’à gérer l’effort et l’appréhension du vide.

S’entraîner à l’escalade en salle, ou en extérieur sur des blocs, est une bonne façon d’acquérir l’équilibre, de développer la coordination des mouvements, et de s’habituer au vide.

Ne pas s’épuiser

Une course en haute montagne est également assujettie à toute une série de facteurs qui influent sur l’organisme humain. La fatigue, le froid, l’altitude, et parfois la peur.

Parcourir la moyenne montagne par tout type de temps est une bonne façon d’apprendre à se connaître, d’aguerrir son corps et de forger son mental.

Penser à garder de l’énergie en réserve en cas de coup dur.

Ne pas paniquer

Quels que soient les difficultés, les imprévus ou les incidents, être conscient qu’il existe toujours une issue.

Connaissance de soi et du milieu, acquis techniques, évaluation sereine de la situation et une dose d’imagination, permettent la plupart du temps de se sortir de situations délicates.

Le talent du montagnard, et aussi sa plus grande difficulté,
c’est de choisir la bonne technique pour le bon usage au bon moment

All the knowledge acquired from reading the previous chapters
should not cause you to forget
the basic rules of mountaineering

Don’t fall

The most important thing to remember is that any climb, whatever the terrain, is subject to the force of gravity.

So the first thing to do is to make sure you don’t fall over.

To limit the risk of falling, it’s essential to learn to walk on all types of terrain. Whether it’s a path, a slope of grass, a slope of stones or boulders, or a slope of snow.

Riding in the mid-range mountains is a good way of acquiring the sure-footedness that is essential for mountaineering in the high mountains.

It’s also important to learn how to climb using all four limbs, as well as how to manage the effort and the fear of heights.

Training to climb indoors, or outdoors on boulders, is a good way of acquiring balance, developing movement coordination and getting used to heights.

Don’t burn out

A high mountain race is also subject to a whole series of factors that affect the human body. Fatigue, cold, altitude and sometimes fear.

Riding in the mid-range mountains in all types of weather is a great way to get to know yourself, to strengthen your body and forge your mind.

Remember to keep some energy in reserve in case of hard times.

Don’t panic

Whatever the difficulties, unforeseen events or incidents, be aware that there is always a way out.

Self-knowledge, knowledge of the environment, technical skills, a calm assessment of the situation and a dose of imagination can usually get you out of tricky situations.

The talent of the mountaineer, and also his greatest difficulty,
is choosing the right technique for the right purpose at the right time

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

Le facteur de chute / Fall factor

le facteur de chute

Le danger ne vient pas de la chute elle-même
mais de la force de l’impact lorsque vous vous arrêtez ;
Tout dépend du facteur de chute.

La théorie

Quand un corps chute il accumule de l’énergie. Quand la chute se termine, cette énergie accumulée – la force de choc – se réparti entre tous les éléments de la chaîne d’assurage. Donc, plus il y a d’éléments plus la force de choc sera répartie.
Cependant, la corde étant dynamique, c’est elle qui va absorber la plus grande partie de la force de choc.

Le facteur de chute est calculé en divisant la longueur de la chute par la longueur de la corde déployée entre celui qui assure et celui qui tombe.

Exemple 1

Curieusement, le premier relais intermédiaire est situé à 5 mètres au-dessus du relais principal. Je pars quand même. Manque de chance, je lâche prise juste avant d’avoir mousquetonné ma dégaine. Dans cet exemple, je tombe de 10 mètres alors que la longueur de la corde déployée n’est que de 5 mètres:
FACTEUR DE CHUTE = 10 / 5 = 2 …ET LE CHOC EST MAXIMAL (SOIT L’EQUIVALENT DE QUELQUES 12 kN).

Exemple 1bis

Je grimpe dans les règles de l’art et je place un premier point de renvoi à 2.5 mètres au-dessus du relais. Comme dans l’exemple 1, je lâche prise juste avant d’avoir mousquetonné le relais intermédiaire des 2.5 mètres. Dans ce cas, je ne tombe que de 5 mètres pour une longueur de corde déployée de 5 mètres:
FACTEUR DE CHUTE = 5 / 5 = 1 …ET LE CHOC EST 2 FOIS MOINDRE !

Exemple 2

Les relais intermédiaires sont tous à 5 mètres les uns au-dessus des autres. Tout va bien pour moi. Je suis à 30 mètres au-dessus du relais et je lâche encore prise juste avant d’avoir mousquetonné. Je tombe à nouveau de 10 mètres mais cette fois la longueur de la corde déployée est de 30 mètres:
FACTEUR DE CHUTE = 10 / 30 = 0.33 …ET LE CHOC, EN THEORIE, EST 6 FOIS MOINDRE QUE DANS L’EXEMPLE 1.

Information complémentaire (par petzl)

En théorie seulement, car en pratique c’est différent !

En pratique

Dans le terrain, le frottement de la corde dans les mousquetons et sur le rocher a pour effet de diminuer la longueur de corde efficace pour l’absorption du choc. Cela équivaut à augmenter le facteur de chute théorique.

Concrètement, un facteur de chute réel ne sera pratiquement jamais inférieur à 0.5

Pour réduire au maximum le facteur de chute réel, on peut utiliser une corde à double en mousquetonnant alternativement chaque brin pour réduire les frottements. Il est également possible d’utiliser une dégaine « Explose » qui se déchire en partie à partir d’une certaine force et réduit ainsi la force appliquée sur la chaîne d’assurage.

ATTENTION : En via-ferrata le facteur de chute peut être supétieur à 2

the fall factor

The danger does not come from the fall itself
but from the force of theimpact when you stop;
It all depends on the fall factor.

The theory

When a body falls, it accumulates energy. When the fall ends, this accumulated energy – the shock force – is distributed between all the elements in the belay chain. So the more elements there are, the more the shock force will be distributed.
However, as the rope is dynamic, it will absorb most of the shock force.

Le facteur de chute est calculé en divisant la longueur de la chute par la longueur de la corde déployée entre celui qui assure et celui qui tombe.

Example 1

Curiously, the first intermediate belay is 5 metres above the main one. I set off anyway. Unluckily, I let go just before clipping on my quickdraw. In this example, I’m falling 10 metres, even though the deployed rope is only 5 metres long:
FALL FACTOR = 10 / 5 = 2 …AND THE SHOCK IS MAXIMUM (EQUIVALENT TO SOME 12 kN).

Example 1bis

I climb according to the rules and place the first belay point 2.5 metres above the belay. As in example 1, I let go just before clipping the 2.5 metre intermediate belay. In this case, I only fall 5 metres for a deployed rope length of 5 metres:
FALL FACTOR = 5 / 5 = 1 … AND THE SHOCK IS 2 TIMES LESS!

Example 2

The intermediate belays are all 5 metres above each other. Everything’s going well for me. I’m 30 metres above the belay and I let go again just before clipping in. I fall another 10 metres but this time the length of rope deployed is 30 metres:
FALL FACTOR = 10 / 30 = 0.33 …AND THE SHOCK, IN THEORY, IS 6 TIMES LESS THAN IN EXAMPLE 1.

Additional information (by petzl)

Effort on the anchor

Effort on the climber

Effort on the insurer

In theory only, because in practice it’s different!

In practice

In the field, the friction of the rope in the karabiners and on the rock has the effect of reducing the effective rope length for absorbing the shock. This is equivalent to increasing the theoretical fall factor.

In practice, a real fall factor will almost never be less than 0.5.

To reduce the real fall factor as much as possible, you can use a double rope by alternately clipping each strand to reduce friction. It’s also possible to use an « Explode » quickdraw, which partially tears at a certain force, thus reducing the force applied to the belay chain.

 

CAUTION: In via-ferrata the fall factor can be higher than 2

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

La chaîne d’assurage / The belay chain

La chaîne d’assurage

Une chaîne d’assurage est au minimum constituée par un point d’encrage, un mousqueton, une corde et le baudrier de celui qui est assuré.

D’autres éléments, tels que sangles, cordelette, coinceurs, broches à glace etc…, peuvent faire partie d’une chaîne d’assurage. Il est important d’avoir toujours à l’esprit que…

… la solidité d’une chaîne d’assurage est égale à son maillon le plus faible !

Partant de cette constatation, un relais constitué de deux broches à glace, deux mousquetons et une cordelette de 4 mm de diamètre n’est qu’illusion.

Le tableau ci-dessous donne une indication sur la résistance statique de quelques éléments d’une chaîne d’assurage.

Résistances statiques comparées

 

kN Kg

Force maximale lors dune chute en facteur 2

12 1220
Mousqueton, selon grand axe, doigt fermé 20 2040

Câble de coinceur 2 mm

2.5 250

Câble de coinceur 4 mm

9.8 1000

Sangle 2 bandes

10 1020

Sangle 4 bandes

20 2040

Cordelette 4 mm

3.2 325
Cordelette 7 mm 9.8 1000

Cordelette 8 mm

12.8 1305
Lunule 10 cm 6 – 7 610-715

Lunule 20 cm

12 1225

Broche à glace

9 – 11 915-1120

Plus d’informations ?..  Voir : Petzl et Alpiniste.fr

The belay chain

A belay chain consists at least of an anchor point, a karabiner, a rope and the belayer’s harness.

Other elements, such as straps, cords, stoppers, ice screws, etc., can form part of a belay chain. It is important to remember that…

… a belay chain is only as strong as its weakest link!

Based on this observation, a belay made up of two ice screws, two karabiners and a 4 mm diameter rope is nothing but an illusion.

The table below gives an indication of the static strength of some elements of a belay chain.

Comparative static resistances

kN Kg
Maximum force during a fall by a factor of 2 12 1220
Karabiner, long axis, closed finger 20 2040
2 mm wedge cable 2.5 250
4 mm wedge cable 9.8 1000
2-strap webbing 10 1020
4-strap webbing 20 2040
4 mm cord 3.2 325
7 mm cord 9.8 1000
8 mm cord 12.8 1305
Lunula 10 cm 6 – 7 610-715
Lunula 20 cm 12 1225
Ice spindle 9 – 11 915-1120

For more information… See : Petzl and Alpiniste.fr

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Le relais / Mountaineering belay

Le relais

Le relais doit être absolument sûr et, si possible, confortable car c’est aussi un moment de repos.

S’arrêter avant d’être en bout de corde afin de conserver une distance de freinage suffisante en cas de chute (assurage dynamique).

S’auto-assurer dès l’arrêt. Pour changer de point d’auto-assurage, d’abord s’assurer au second avant de quitter le premier. Ne jamais être en défaut d’assurage.

Avaler le « mou » de la corde avant de faire le nœud d’assurage pour faire monter le compagnon.

Éviter de laisser pendre la corde sous le relais, la lover au fur et à mesure.

Si la corde est utilisée pour un rappel, avant de la quitter, relier le baudrier à un point d’assurage avec une cordelette ou une sangle.

Lorsque deux grimpeurs se retrouvent au relais, bien étudier les manœuvres de corde avant de les entreprendre, et personne à aucun moment ne se retrouvera non-assuré.

Ne pas précipiter le départ du premier avant que la corde ne soit bien préparée (il peut être très dangereux d’arrêter le premier lors de sa progression pour défaire un nœud dans la corde !).

Voir la vidéo

Plus d’info ?.. ici

The belay

The belay must be absolutely safe and, if possible, comfortable, as it is also a moment of rest.

Stop before you reach the end of the rope to maintain sufficient braking distance in the event of a fall (dynamic belay).

Self-belay as soon as you stop. To change self-belay points, first belay at the second point before leaving the first. Never fail to belay.

Take up the slack in the rope before tying the belay knot to bring your partner up.

Avoid letting the rope hang under the belay, wrapping it up as you go.

If the rope is being used for abseiling, before leaving it, connect the harness to a belay point using a cord or sling.

When two climbers meet at a belay point, study the rope manoeuvres carefully before beginning them, and at no time should anyone find themselves uninsured.

Don’t rush the start of the first climber before the rope has been properly prepared (it can be very dangerous to stop the first climber in his tracks to untie a knot in the rope!)

Watch the video

More info… here

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Assurage du grimpeur / Belaying the climber

L’assurage du grimpeur

Celui qui assure étant lui-mêmeauto-assuré,
sa fonction est de stopper la chute éventuelle de celui qui grimpe.

Pour cela, il faut placer un mousqueton à vis sur l’un des deux points fixes (dans le cas de deux points fixes reliés entre eux dans le rocher), ou sur le harnais dans tous les autres cas. Le freinage sera assuré par un nœud de demi-corde (ou demi-cabestan) dans le mousqueton à vis en question.

Concernant l’installation d’un relais dans le rocher et l’assurage de celui qui grimpe, les recommandations du CAS  « Technique et tactique en escalade plaisir« , fournissent des explications pertinentes.

Afin de minimiser le choc sur la chaîne d’assurage, et donc sur le corps de celui qui tombe, un premier relais intermédiaire sera placé juste au-dessus du relais. Se référer au facteur de chute.

Il faut cependant savoir que les cordes utilisées en montagne tendent à être de plus en plus fines et à présenter une surface résistante à l’eau. La capacité de ces cordes – surtout si elles sont neuves – à freiner une chute est moindre que celle des cordes plus grosses et non traitées.

Les cordes étant très sensibles à la chaleur, due notamment au frottement, ne jamais mettre corde sur corde.

Il est fortement conseillé de s’exercer à la pratique de l’assurage en école d’escalade avant d’entreprendre une course en montagne

Plus d’infos ?.. Voir Petzl

Belaying the climber

As the belayer is self-insured,
his function is to stop the climber from falling.

To do this, place a screw-in karabiner on one of the two fixed points (in the case of two fixed points linked together in the rock), or on the harness in all other cases. Braking will be provided by a half-rope knot (or half-cabstan) in the screwgate karabiner in question.

The recommendations made by the SAC « Technique et tactique en escalade plaisir » (Technique and tactics in pleasure climbing) explain how to set up a belay in the rock and how to belay the climber.

To minimise the impact on the belay chain, and therefore on the body of the person falling, a first intermediate belay device should be placed just above the belay device. Refer to the fall factor.

However, the ropes used in the mountains tend to be thinner and have a water-resistant surface. The ability of these ropes – especially if they are new – to break a fall is less than that of thicker, untreated ropes.

Ropes are very sensitive to heat, particularly from friction, so never put rope on rope.

 

We strongly advise you to practise belaying at a climbing school
before embarking on a mountain climb

More info ?… See Petzl

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auto-assurage / self-belay

Il n’y a pas de bon assurage sans auto-assurage

L’auto-assurage forme la base même de tout assurage. Celui qui assure s’attache toujours à deux points fixes situés au-dessus et en dessous du nœud d’encordement (plus ou moins à hauteur de tête et des genoux). Ces deux points d’assurages sont solidarisés par une sangle ou une cordelette. Le système de freinage est placé sur le baudrier.

Quand le relais est déjà équipé – généralement deux points fixes reliés par une chaîne – celui qui assure s’attache aux deux points fixes et place le système d’assurage sur l’autre point fixe (jamais dans un des maillons de la chaîne).

Dans leur ouvrage « Technique et tactique en escalade plaisir », Editions Filidor et Bergpunkt, Emanuel Wassermann et Michael Wicky illustrent et décrivent la méthode pour installer un auto-assurage.

There is no good belay without self-belay

Self-belaying is the very basis of all belaying. The belayer always attaches to two fixed points located above and below the roping knot (more or less at head and knee level). These two belay points are held together by a webbing or cord. The braking system is located on the harness.

When the belay is already equipped – generally two fixed points linked by a chain – the belayer attaches himself to the two fixed points and places the belay system on the other fixed point (never in one of the links of the chain).

In their book « Technique et tactique en escalade plaisir », published by Filidor and Bergpunkt, Emanuel Wassermann and Michael Wicky illustrate and describe how to install a self-belay system.

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Assurages sur neige et glace / Snow and ice belaying

Contrairement au rocher,
il n’existe pratiquement pas
de points d’assurages naturels
sur neige et glace

Points d’assurages sur neige

 

La neige n’étant pas un matériau très consistant, un piolet enfoncé verticalement dans une telle substance, plus ou moins molle, ne peut en aucun cas retenir directement un choc.

L’utilisation d’un corps-mort enfoui dans la neige procure un encrage beaucoup plus sûr. Cela peut être un piolet, un sac à dos, une bûche, un sac rempli de neige, etc… Un autre moyen consiste à élaborer un champignon de neige.

—–Installation d’un piolet comme corps-mort—–

Creuser une tranchée horizontale de la taille du piolet ainsi qu’une tranchée plus étroite et moins profonde perpendiculaire à la première afin que l’ensemble forme un « T ». Fixer un anneau de sangle ou une cordelette (noeud de cabestan) au milieu du manche et placer le piolet horizontalement dans la tranchée du haut la sangle passant dans la jambe du « T ». Recouvrir le tout de neige et bien tasser. Ce système est toujours plus résistant qu’un piolet enfoncé verticalement. Se placer en aval du relais.
Extrait du Syndicat National des Guides de Montagne.

—–Champignon de neige—–

Confectionner un champignon de neige prend du temps car il doit être fait avec soin.
Bien tasser la neige. Creuser une tranchée circulaire qui sera plus profonde côté amont. Placer une protection puis la sangle ou la cordelette. Moins la neige est consistante plus grand sera le champignon (mais au minimum 150 cm de diamètre et 30 cm de hauteur). Lors d’un rappel, une grande longueur de cordelette ou de sangle sera abandonnée.
Extrait du Syndicat National des Guides de Montagne.

Pour assurer un premier de cordée en neige il convient de faire un assurage plus dynamique qu’en rocher ou glace.

Le demi-cabestan est peu recommandé car il n’est pas assez dynamique en pareil circonstance.
Il est préférable, par exemple, d’utiliser le 8 « huit »; et prévoir une plus grande réserve de corde de freinage.

Points d’assurages sur glace

—–Relais sur broche à glace—–

Placer une broche à glace n’est pas compliqué. Dégager la surface de l’éventuelle couche de neige ou de glace de mauvaise qualité et enfoncer la broche en la vissant. Pour faciliter l’amorçage il suffit de pratiquer une encoche avec la pointe du piolet, délicatement. Plus la broche est longue, meilleure est sa tenue.

Un relais est constitué de deux broches, distantes de 20 à 30 cm et décalées dans le plan vertical pour éviter que toutes les deux ne se trouvent malencontreusement dans une même fissure horizontale invisible à l’oeil.

Une fois installées les broches seront recouvertes de neige ou de glace pour éviter que la chaleur extérieure ne se propage le long du métal et ne vienne fragiliser le couple broche-glace. Utiliser une grande sangle (à défaut une cordelette de 8 m/m) pour relier les broches entre elles.

Pour ce faire, fixer un mousqueton dans chaque broche et passer la sangle (cordelette) dans les mousquetons. Dans le cas d’une sangle non cousue (ou d’une cordelette) passer celle-ci directement dans l’oeillet des broches et nouer la sangle avec un noeud de sangle (noeud de pêcheur double pour une cordelette).

Il est important que la sangle (cordelette) puisse coulisser librement au niveau des broches. Si tel est le cas, la force de traction sera également répartie entre chaque point d’amarrage quelle que soit la direction de la traction. Placer un mousqueton à vis sur les deux brins de la sangle (cordelette) de telle sorte que celle-ci prenne la forme d’un « V ».

ATTENTION cependant. Si l’une des broches vient à lâcher, le mousqueton
va glisser le long de la sangle (cordelette) et de la broche libre est s’en est fini de l’assurage.

⇒ Pour éviter que le mousqueton ne s’en aille, et vous avec, il faut impérativement faire une boucle sur l’une des deux parties de la sangle (cordelette), simplement en croisant le brin.

On peut également faire un noeud avec les deux brins de la sangle (cordelette). Le mousqueton sera placé dans la petite boucle. Ce système est encore plus sûr, mais on ne bénéficie plus de la répartition automatique de la force de traction !

Une séquence vidéo de TVMountain, en partenariat avec Millet, explique toute la procédure en images.

—–Lunule—–

Ce système permet de confectionner un ancrage en creusant un petit tunnel dans la glace à l’aide d’une broche. On y passe une cordelette de 7 – 8 mm de diamètre que l’on noue avec un double noeud de pêcheur. Lors d’un rappel, par exemple, seule la cordelette sera abandonnée.
Pour ce faire, il est nécessaire d’avoir une broche à glace, et un crochet spécial en vente dans le commerce.
Extrait du site Forum Mont-Blanc, Chamonix (photo de Jérôme).

Faire un premier trou à l’aide de la broche, faisant un angle d’environ 60 degrés avec la surface. Placer le crochet dans le trou pour visualiser l’angle que doit faire le deuxième trou, symétrique, qui doit rejoindre le premier.
Image Petzl.

Faire passer la cordelette dans l’un des trous en la tordant sur elle-même et à l’aide du crochet tirer sur celle-ci pour la faire ressortir par l’autre trou. Nouer les deux bouts à l’aide d’un noeud de pêcheur.
Si « a » fait 10 cm la lunule peut résister à environ 6 kN soit 610 kg en bonne glace.

Image Petzl.

Unlike rock,
there are practically
no natural belay points
on snow and ice

Belay points on snow

 

As snow is not a very consistent material, an ice axe buried vertically in such a substance, which is more or less soft, cannot withstand a direct impact.

Using a dead body buried in the snow provides a much safer hold. This could be an ice axe, a rucksack, a log, a bag filled with snow, etc. Another way is to make a snow mushroom.

—–Installing an ice axe as an anchor bolt—–

Dig a horizontal trench the size of the ice axe and a narrower, shallower trench perpendicular to the first so that the whole forms a « T ». Attach a ring of webbing or a cord (capstan knot) to the middle of the shaft and place the ice axe horizontally in the upper trench, with the webbing passing through the leg of the « T ». Cover the whole thing with snow and pack well. This system is always more resistant than a vertical axe. Position yourself downstream of the belay.

Extract from the Syndicat National des Guides de Montagne.

—–Snow mushroom—–

Making a snow mushroom takes time because it has to be done with care.
Pack the snow well. Dig a circular trench that will be deeper on the upstream side. Place a protective layer and then the strap or cord. The smaller the snow, the bigger the mushroom (but at least 150 cm in diameter and 30 cm high). When abseiling, a long length of cord or webbing should be left behind.

Extract from the Syndicat National des Guides de Montagne.

To belay a leader in snow, you need a more dynamic belay than in rock or ice.

The half-cabestan is not recommended because it is not dynamic enough in such circumstances.
It is preferable, for example, to use the 8 « huit » and to have a larger reserve of braking rope.

Belay points on ice

—–Belay on ice spit—–

Installing an ice spit is not complicated. Clear the surface of any layer of poor quality snow or ice and screw in the pin. To make priming easier, simply make a notch with the tip of your ice axe. The longer the pin, the better it holds.

A relay is made up of two pins, 20 to 30 cm apart and vertically offset so that they do not both end up in the same horizontal crack, invisible to the eye.

Once installed, the pins should be covered with snow or ice to prevent the outside heat from spreading along the metal and weakening the pin-ice pair. Use a large strap (or an 8 m/m cord) to link the pins together.

To do this, attach a snap hook to each pin and pass the webbing (cord) through the snap hooks. If you are using unstitched webbing (or cord), pass it directly through the eyelet of the pins and tie the webbing with a webbing knot (double fisherman’s knot for cord).

It is important that the webbing (cord) can slide freely over the pins. If this is the case, the pulling force will be evenly distributed between each mooring point, regardless of the direction of the pull. Place a screw carabiner on both strands of the webbing (rope) so that it forms a « V » shape.

BE CAREFUL, however. If one of the pins comes loose, the karabiner
will slide along the webbing (cord) and the free pin and the belay will be over.

⇒ To prevent the carabiner from coming off, and you along with it, it’s essential to make a loop on one of the two parts of the webbing (cord), simply by crossing the strand.

You can also tie a knot with the two strands of webbing (cord). The snap hook will be placed in the small loop. This system is even safer, but you no longer benefit from the automatic distribution of traction force!

A video sequence from TVMountain, in partnership with Millet, explains the whole procedure in pictures.

 

—–Lunula—–

This system allows you to make an anchor by digging a small tunnel in the ice using a pin. A 7-8 mm diameter cord is passed through the tunnel and tied with a double fisherman’s knot. When abseiling, for example, only the cord will be left behind.
To do this, you’ll need an ice screw and a special hook available in shops.

Extract from the Forum Mont-Blanc website, Chamonix (photo by Jérôme).

Use the spindle to make the first hole at an angle of approximately 60 degrees to the surface. Place the hook in the hole to see the angle at which the second, symmetrical hole should meet the first.

Image Petzl.

Twist the cord through one of the holes and use the hook to pull it through the other hole. Tie the two ends with a fisherman’s knot.
If « a » is 10 cm long, the lunula can withstand about 6 kN (610 kg) in good ice.

Image Petzl

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

Assurages dans le rocher / Rock belaying

Points d’assurage dans le rocher

C’est dans ce domaine que la prolifération de matériels nouveaux est la plus importante. Bien qu’étant fiables, ces matériels sont parfois d’un maniement délicat et leur poids pas négligeable. Mais il ne faut pas oublier que le rocher offre des possibilités d’assurage naturel tout aussi valable, à condition de savoir regarder et faire preuve de réflexion et d’astuce. Ce sont ces moyens d’assurage naturel que tout montagnard débutant se doit de connaître en premier lieu. Viennent ensuite les moyens artificiels.

         ♦ Points d’assurages naturels              ♦ Points d’assurage artificiels

—–Points d’assurages naturels—–

Dans le rocher solide, les points d’assurages naturels sont les plus sûrs. Ils sont constitués de bloc, becquet, fissure, colonnette, lunule, éventuellement arbuste.

Il faut bien examiner le point d’assurage avant de l’utiliser pour s’assurer de sa solidité. Les arêtes tranchantes seront émoussées à coup de marteau ou de piolet pour éviter qu’elles n’endommagent le matériel. Il faut se souvenir que les cordes, cordelettes et sangles en matériaux synthétiques résistent mal à l’action d’éléments tranchants, tout comme elles résistent mal à l’échauffement.

Pour utiliser les points d’appuis naturels, il faut avoir recours à un élément intermédiaire qui les relie à la corde par un mousqueton. Ce sera un anneau de corde, de cordelette ou de sangle. Ces anneaux, de tailles différentes, seront choisis en fonction des caractéristiques des points d’appui.

En présence d’un becquet arrondi, par exemple, on utilisera plutôt une sangle car elle aura une meilleure adhérence. En revanche, dans le cas d’un point d’appui aux arêtes aiguës, il faudra employer un anneau de corde de 9 ou 10 mm afin de limiter les risques de cisaillement – les sangles ayant une résistance au cisaillement moindre que les cordes ou les cordelettes. En tout état de cause préférez les sangles plates aux sangles tubulaires.

L’utilisation des anneaux sur becquet, qui est somme toute une pratique courante, exige de très sérieuses précautions pour éviter que l’anneau ne s’échappe du becquet par suite de la traction de la corde.

Au relais, ce type d’assurage du premier de cordée par le second est à proscrire, car dès la pose du premier relais intermédiaire, il y a risque d’arrachage vers le haut en cas de chute de celui qui grimpe. De toute façon, tout relais principal nécessite l’utilisation de deux points d’assurage, et l’anneau sur becquet devra être lui-même sécurisé contre tout arrachage vers le haut.

Très simple et rapide pour assurer le second de cordée: confectionner une boucle directement sur la corde de caravane en utilisant un noeud de huit et placer celle-ci autour d’un becquet. Le premier de cordée est ainsi automatiquement auto-assuré et il peut assurer son compagnon soit à l’épaule, soit en plaçant un système de freinage sur la boucle qui entoure le rocher.

—–Points d’assurages artificiels—–

Les parois d’escalade sont équipées de spits (aussi appelés piton à expansion, gollot ou cheville). Ces protections sont installées à demeure et procurent une haute protection.

En haute montagne les points d’assurages artificiels sont principalement constitués de pitons et de coinceurs. Ils sont en général installés par le grimpeur de tête et enlevés par le dernier grimpeur.

De nos jours les pitons sont rarement utilisés. Ils sont le plus souvent remplacés par les coinceurs. Cependant, on trouve encore d’anciens pitons dans certaines voies. Il est vivement conseillé de ne pas leur confier son avenir !

Il m’est arrivé (une seule fois bien sûr) de m’auto-assurer sur un piton
qui est sorti tout seul de la fissure lorsque j’ai enlevé le mousqueton !

Un coinceur est une pièce métallique que l’on coince dans une fissure du rocher. Bien positionné, il procure un encrage solide.

Il est possible, et parfois nécessaire (relais), de coupler plusieurs coinceurs ensemble en utilisant des sangles et/ou des cordelettes.

⇒ L’important est de prévoir dans quel sens se fera la traction
lors d’une chute éventuelle.

Belay points in the rock

This is where the proliferation of new equipment is greatest. Although reliable, this equipment is sometimes tricky to handle and not insignificant in weight. But we mustn’t forget that the rock offers natural belaying possibilities that are just as valid, provided you know how to look and use your wits. It’s these natural belay devices that all beginner climbers need to know about first. Then there are the artificial methods.

         ♦ Natural belay points          ♦ Artificial belay points

—–Natural belay points—–

In solid rock, natural belay points are the safest. They are made up of boulders, cleats, cracks, columns, lunulas and possibly shrubs.

The belay point should be examined carefully before use to ensure that it is solid. Sharp edges should be blunted with a hammer or ice axe to prevent damage to the equipment. Remember that ropes, cords and webbing made of synthetic materials have little resistance to the action of sharp elements, just as they have little resistance to overheating..

To use natural support points, you need to use an intermediate element that connects them to the rope via a carabiner. This can be a ring of rope, cord or webbing. These rings, of different sizes, will be chosen according to the characteristics of the support points.

If you have a rounded spoiler, for example, you’re better off using a strap, as it provides a better grip. On the other hand, if you have a sharp-edged support point, you should use a ring of 9 or 10 mm rope to limit the risk of shearing – webbing has less resistance to shearing than rope or cord. In any case, flat straps are preferable to tubular straps.

The use of rings on a spoiler, which is common practice after all, requires very serious precautions to prevent the ring escaping from the spoiler as a result of the pull of the rope.

At belays, this type of belaying of the first ascender by the second is to be avoided, because as soon as the first intermediate belay is put in place, there is a risk of it being torn off upwards in the event of the climber falling. In any case, all main belays require the use of two belay points, and the ring on the spur should itself be secured against being ripped off at the top.

It’s quick and easy to belay the second in command: make a loop directly on the caravan rope using a figure-of-eight knot and place it around a cleat. The leader is automatically self-assured and can belay his companion either on the shoulder or by placing a braking system on the loop around the rock.

—–Artificial belay points—–

Climbing walls are equipped with spits (also known as expansion pitons, gollots or pegs). These protections are permanently installed and provide a high level of protection.

In the high mountains, artificial belay points consist mainly of pitons and stoppers. They are generally installed by the lead climber and removed by the last climber.

Pitons are rarely used nowadays. They are usually replaced by stoppers. However, some old pitons can still be found on certain routes. We strongly advise you not to trust them with your future!

I’ve been known (just once, of course) to self-belay on a piton
which came out of the crack on its own when I removed the karabiner!

A wedge is a piece of metal that is wedged into a crack in the rock. Properly positioned, it provides a solid foothold.

It is possible, and sometimes necessary (belays), to link several wedges together using straps and/or ropes.

The important thing is to anticipate the direction of the pull
in the event of a fall !

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

Quand assurer ? / When to belay?

Quand doit-on assurer ?

La corde est là pour enrayer une chute et non pour multiplier le nombre des victimes !

Pour décider si oui ou non il est nécessaire d’assurer, le grimpeur doit mobiliser ses cellules grises et faire, en toute lucidité, le rapport entre:

  • la difficulté du passage à gravir, d’une part et…
  • d’autre part, sa technique, sa vigueur physique et son moral.

De ce rapport découle la décision.

Cependant, au cours de l’escalade, des incidents peuvent se produire et provoquer une chute. C’est pourquoi celui qui assure doit, avant que le compagnon ne commence à grimper, faire un effort d’imagination consistant à prévoir les conséquences d’une chute éventuelle pour s’assurer que les moyens mis en oeuvre pour l’enrayer sont adéquats.

Pour ce faire, il doit être capable de:

  • Prévoir l’importance et la direction de la chute selon l’emplacement du grimpeur, l’inclinaison de la paroi, le cheminement, les points d’assurages intermédiaires, etc.
  • S’assurer de la possibilité de stopper la chute selon les caractéristiques du relais.

Si, par exemple, lors d’une chute la force de traction sur le relais va s’exercer vers le haut, une sangle passée autour d’une pointe de rocher ne sera d’aucune utilité. De même, un piolet enfoncé verticalement dans la neige ne sera pas en mesure de fournir un encrage suffisant pour retenir un choc suite à une glissade.

L’assurage est à la fois une prise de conscience, une responsabilité, une technique délicate et une préparation.
Il ne faut compter ni sur la chance, ni sur l’improvisation.

When should you belay ?

The rope is there to stop a fall, not to multiply the number of victims!

To decide whether or not it is necessary to belay, the climber must mobilise his grey cells and make a clear-headed assessment of the relationship between:

♦ the difficulty of the passage to be climbed and…
♦ their technique, physical strength and morale.

The decision is based on this balance.

However, in the course of a climb, incidents can occur which can lead to a fall. This is why the belayer must, before the companion starts climbing, make an imaginative effort to foresee the consequences of a possible fall to ensure that the means used to stop it are adequate.

To do this, it must be able to :

Predict the size and direction of the fall depending on the climber’s position, the slope of the wall, the route, intermediate belay points, etc.
♦ Make sure you can stop the fall depending on the characteristics of the belay.

If, for example, during a fall the pull on the belay is going to be upwards, a strap passed around the point of a rock will be of no use. Similarly, an ice axe stuck vertically in the snow will not be able to provide sufficient anchorage to hold back the impact of a slide.

Belaying is all about awareness, responsibility, delicate technique and preparation.
You can’t rely on luck or improvisation.

Les fondamentaux de l’alpinisme / The fundamentals

Comportement des grimpeurs pendant la course / Climber behaviour during the race

Comportement des grimpeurs

Dans la mesure du possible, les grimpeurs restent polis entre eux et vis-à-vis des autres cordées.

Cependant, lors de progression alternée, le grimpeur au repos se souviendra que l’escalade provoque souvent chez celui qui est en mouvement des tensions qui ne peuvent être évacuées qu’au prix de paroles plutôt vives, et bien sûr celui qui assure a toujours tort… Qu’il ne s’en formalise pas ! Les mauvaises humeurs de celui qui grimpe seront vite oubliées.

Celui qui progresse en tête de cordée doit toujours penser à ce que sera l’escalade du suivant et prendre les mesures appropriées.

En particulier :

– si, au cours de l’escalade, le premier a récupéré certains points de progression par suite d’un manque de matériel, il laissera pendre des anneaux qui aideront le second;

– dans le cas d’un passage difficile suivi d’une traversée facile, il placera un point d’assurage au début de la traversée pour assurer le second dans les difficultés;

– lors d’un passage délicat à la descente, le second de cordée – qui est le premier à descendre – placera un point d’assurage intermédiaire pour celui qui devra descendre en dernier.

Si une cordée est plus rapide on lui laissera le passage. Mais le dépassement se fera au relais et non pendant que les deux cordées progressent.

Si une cordée est témoin d’un accident ou même d’un incident, elle s’informera pour connaître les suites de l’accident, et portera secours si nécessaire.

Climbers’ behaviour

As far as possible, climbers should be polite to each other and to other climbers.

However, when progressing in alternation, the resting climber will remember that climbing often causes tension in the climber who is moving, which can only be released by talking rather loudly, and of course the one who is doing the right thing is always wrong… But don’t let that bother you! The climber’s bad moods will soon be forgotten.

If you are leading a climb, you should always think about what the next climb will be like and take the appropriate measures.

In particular :

– if, during the climb, the first climber has recovered some points of progress due to a lack of equipment, he will leave some rings hanging which will help the second climber;

– in the case of a difficult passage followed by an easy traverse, he will place a belay point at the beginning of the traverse to ensure the second in the difficulties;

– on a tricky descent, the second in command – who is the first to descend – will place an intermediate belay point for the person who will have to descend last.

If one rope is faster, we’ll let it through. But the overtaking will take place at the belay and not while the two ropes are moving forward.

If a roped party witnesses an accident or even an incident, it will ask about the consequences of the accident, and will provide assistance if necessary.