objectif-montagne.ch

Vous voulez aller plus haut et revenir en toute sécurité ?
Il ne faut pas en faire toute une montagne  !

Do you want to go higher and come back safely ? …
There’s no need to make a mountain out of a molehill !

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Préparation technique de la course

Une fois le but de la course choisi et les compagnons réunis, il faut

L’itinéraire

Établir l’itinéraire c’est réunir toutes les informations géographiques nécessaires pour atteindre le refuge, puis le sommet et aussi pour revenir à son point de départ. La course ne s’achève pas au sommet mais dans la vallée.

S’il est indispensable de parfaitement préparer le cheminement qui mène du refuge à l’attaque de la voie, et de là au sommet, il est tout aussi important, sinon plus, de bien reconnaître l’itinéraire de descente.

La fatigue, le mauvais temps qui arrive additionnés au fait que l’on voit beaucoup moins bien le relief depuis le haut que depuis le bas, font que les retours peuvent être très délicats s’ils ne sont pas parfaitement organisés.
Une bonne connaissance du massif dans lequel on évolue peut rendre de précieux services lorsque, pour une raison ou une autre, il n’est pas possible de redescendre par la voie prévue. Si en plus on a pris soin de prévoir une voie de secours alors on a vraiment toutes les chances de pouvoir revenir dans les meilleures conditions.

Compléter toutes ces informations par un plan horaire où seront indiquées l’heure de départ du refuge, celle de l’attaque de la voie, l’heure approximative de l’arrivée au sommet et celle du retour au refuge. Un plan de marche, ainsi qu’un croquis succinct de la voie glissé dans une poche, pourront également vous rendre de précieux services.

Parmi les sources de renseignements on trouve les cartes, les guides et les récits. Ne pas omettre de se renseigner aussi auprès des collègues qui ont déjà fait la course, auprès du gardien ou d’autres alpinistes qui reviennent de la course.

Le ravitaillement

Le type et la quantité de nourriture à emporter en course peuvent être aisément déterminés en fonction des informations données sous la rubrique « physiologie« .

Pour une course de deux jours avec demi-pension en cabane je prend
environ 50g de viande séchée, 50g de fromage à pâte dure,
150g d’un mélange fruits secs et noix, 2 barres énergétiques et 100g de biscuits aux 5 céréales.

L’important est de boire suffisamment

Je prends toujours un thermos de boisson chaude (un litre).

Il est recommandé d’avoir avec soi un moyen de faire fondre la neige, et cela dès que l’on projette de rester en altitude plus d’une journée.

Préparation du sac

Pour éviter d’oublier quoi que ce soit, préparer une check-list et cocher le matériel au fur et à mesure qu’il est mis dans le sac.

Pour un portage sur sentier, répartir la charge de telle sorte que son centre de gravité soit au dessus des épaules.

En escalade, en revanche, le centre de gravité de la charge sera proche du milieu du dos.

Evitez de mettre des objets durs contre le dos, placez-y plutôt les habits.

Si le temps n’est pas sûr prévoir des sacs plastiques pour garder le linge au sec. On peut aussi doubler le sac à dos avec un grand sac genre « sac poubelle ».

Placer le matériel de première nécessité vers le haut. Éviter tout espace vide. Dans le rabat : bonnet, gants, lunettes de soleil, crème solaire et labiale, téléphone portable.

Mettre les crampons à l’intérieur du sac, éventuellement sous le rabat.

A la bretelle: un mousqueton avec un anneau de cordelette en cas de chute dans une crevasse ou d’installation d’un relais de fortune.

Eviter de transporter le piolet sur le sac surtout dans des endroits fréquentés.

Mon fond de sac (matériel commun à toutes mes sorties):
Vêtements de rechange, gants, cagoule, thermos, aliments énergétiques, lunettes de soleil, crème solaire et labiale, petite pharmacie, carte, boussole et altimètre, carte de membre, lampe frontale, couverture de survie, grand sac poubelle, papier et crayon, sifflet, allumettes, couteau, téléphone portable.

Technical preparation for the race

Once the goal of the race has been chosen and the companions have been brought together, you need to

♦ Plan your route   ♦ Arrange for supplies   ♦ Gather equipment and materials

The route

Establishing the route means gathering all the geographical information needed to reach the refuge, then the summit and also to return to the starting point. The race does not end at the summit but in the valley.

While it is essential to prepare the route from the refuge to the start of the route, and from there to the summit, it is just as important, if not more so, to recognise the descent route.

Fatigue, bad weather and the fact that you can see much less of the terrain from the top than from the bottom mean that the return journeys can be very tricky if they are not perfectly organised.

A good knowledge of the massif in which you are evolving can be invaluable when, for one reason or another, it is not possible to descend by the planned route. If, in addition, you have taken care to plan an emergency route, then you really do have every chance of being able to return in the best possible conditions.

Complete all this information with a timetable showing the time you leave the refuge, the time you start the route, the approximate time you reach the summit and the time you return to the refuge. A walking plan and a brief sketch of the route slipped into a pocket will also be invaluable.

Sources of information include maps, guidebooks and accounts. Don’t forget to ask colleagues who have already done the route, the warden or other mountaineers who have just returned from the route.

Supplies

The type and quantity of food to take with you on a race can easily be determined on the basis of the information given under the heading « physiology« .

For a two-day race with half-board in a hut, I take around 50g of dried meat, 50g of hard cheese, 150g of a mix of dried fruit and nuts, 2 energy bars and 100g of 5-grain biscuits..

The important thing is to drink enough

I always take a thermos of hot drink (one litre)

It’s a good idea to carry a snow melter with you whenever you plan to stay at altitude for more than a day.

Preparing the bag

To avoid forgetting anything, make a checklist and tick off the items as they are put into the bag.

For trail carrying, distribute the load so that its centre of gravity is above the shoulders.

When climbing, on the other hand, the load’s centre of gravity will be close to the middle of the back.

Avoid putting hard objects against your back, and put your clothes there instead.

If the weather is uncertain, bring plastic bags to keep your clothes dry. You can also double up your rucksack with a large bin bag.

Place essential equipment upwards. Avoid any empty spaces. In the flap: hat, gloves, sunglasses, sunscreen and lip cream, mobile phone.

Put the crampons inside the bag, possibly under the flap.

On the shoulder strap: a karabiner with a ring of rope in case you fall into a crevasse or set up a makeshift belay.

Avoid carrying your ice axe on your pack, especially in crowded places.

My basic bag (common equipment for all my outings):
Change of clothes, gloves, balaclava, thermos flask, energy food, sunglasses, sun and lip cream, small first-aid kit, map, compass and altimeter, membership card, headlamp, survival blanket, large bin bag, paper and pencil, whistle, matches, knife, mobile phone

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Choix de l’objectif / Choosing the objective

Le choix de l’objectif

Une course en montagne ne commence pas au moment où l’on entame la montée au refuge,

elle commence bien avant,
au moment où l’on conçoit le projet.

Préparer une course c’est choisir un objectif,
choisir le ou les compagnons de cordée, déterminer l’itinéraire, prévoir l’équipement nécessaire.

On ne part pas pour n’importe quelle course, par n’importe quel temps avec n’importe qui.

La décision est fonction des grimpeurs en présence,
les conditions de la montagne, de la météo et du temps dont on dispose.

Attention aux cotations.

Les grimpeurs

Il faut tenir compte des goûts de chacun. Bien que le véritable montagnard se doive de goûter aussi bien au rocher, à la glace qu’au terrain mixte, chacun a ses préférences. La forme physique, l’entraînement, le niveau technique ainsi que les qualités morales sont à prendre en considération.

Face aux difficultés, l’efficacité d’une cordée

est proche de son élément le plus faible.

Les conditions de la montagne et du temps

Il est indispensable de prendre connaissance des prévisions météorologiques. Pour les courses en rocher il faut s’assurer que celui-ci est sec et que les fissures et les cheminées sont débarrassées de la glace. Pour les courses de neige attendre que celle-ci soit transformée et stabilisée.

Le temps à disposition

Il faut savoir que les horaires indiqués dans les guides sont donnés pour une cordée homogène de deux alpinistes. Il est bon de prévoir une marge de sécurité au cas ou un incident quelconque viendrait perturber le bon déroulement de la course.

Les cotations

Attention ! Ne pas choisir les courses uniquement en fonction des cotations. Passer du IV en école d’escalade, en pantoufles, ne garanti pas de pouvoir escalader une succession de passages de III en grosses chaussures et avec un sac à dos. De nombreuses cheminées et fissures en III fatiguent autant que quelques courts passages de V. Une course cotée D, courte et sans dangers objectifs, peut être de moindre envergure qu’une longue ascension cotée AD. Enfin, pour une course de neige, l’inclinaison importe moins que la qualité de la neige.

Suis-je prêt ?

Il importe de se poser les deux questions suivantes:

« Partirais-je si aucune opération de secours n’était possible ? »

« Suis-je armé pour faire face aux difficultés imprévues ? »

De la réponse, honnête, à ces deux questions va dépendre soit le départ, soit l’annulation, soit le réaménagement de l’objectif et/ou des compagnons.

Choosing your race objective

A mountain race doesn’t start when you begin the climb to the refuge,

It starts long before that, when you conceive your project.

Preparing for a race means choosing an objective,
choosing a rope-mate or rope-mates, deciding on the route and planning the necessary equipment.

You don’t set off for just any race, in any weather, with just anyone.

The decision depends on the climbers involved,
the mountain conditions, the weather and the time available.

Pay attention to the ratings.

The climbers

Everyone’s tastes must be taken into account. Although a true mountaineer should enjoy rock, ice and mixed terrain, everyone has their own preferences. Physical fitness, training, technical level and moral qualities all have to be taken into account.

Faced with difficulties, the efficiency of a roped party

is close to its weakest element.

Mountain and weather conditions

It is essential to be aware of the weather forecast. For rock climbing, make sure that the rock is dry and that the cracks and chimneys are free of ice. For snow runs, wait until the snow has been transformed and stabilised.

The time available

Please note that the times given in the guidebooks are for a homogeneous party of two climbers. It’s a good idea to allow a safety margin in case any incident disrupts the smooth running of the route.

Mountain ratings

Please note! Don’t choose routes solely on the basis of the grading. Going from IV in climbing school, in slippers, is no guarantee of being able to climb a succession of III passages in thick shoes and with a rucksack. Numerous chimneys and cracks in III are just as tiring as a few short passages in V. A D-rated route, short and without objective dangers, may be of lesser importance than a long AD-rated climb. Finally, for a snow route, the gradient is less important than the quality of the snow.

Am I ready for it?

It is important to ask yourself the following two questions:

« Would I leave if no rescue operation were possible? »

« Am I equipped to deal with unforeseen difficulties? »

The honest answer to these two questions will determine whether you decide to leave, cancel or rearrange your objective and/or your companions.

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Descendeurs / Descenders

Les descendeurs

Les descendeurs permettent de freiner la descente le long d’une corde,
et de ce fait ils sont souvent utilisés en rappel

Il en existe plusieurs modèles, dont :

Le descendeur en 8

qui a la facheuse caractéristique de vriller les cordes.

ou le Reverso de Petzl

qui a l’avantage de ne pas vriller les cordes.

— Il en existe bien d’autres —

Savoir utiliser le demi-cabestan sur mousqueton de sécurité

peut s’avérer utile au cas ou un descendeur ne serait pas disponible.

Quel que soit le matériel utilisé 

il est essentiel de savoir s’en servir correctement !

Hormis le matériel de base, il existe une quantité importante de matériel technique de toute sorte, plus ou moins utile. Ne pas s’encombrer.
La plupart des courses peuvent se faire avec un minimum de matériel.

Lorsque le temps viendra de faire des courses de haut niveau, le matériel aura évolué et, de toute façon, expérience acquise, le matériel nécessaire deviendra une évidence.

The descenders

Descenders are used to slow the descent along a rope,
and are therefore often used in abseiling

There are several models to choose from, including :

Descender in 8 (eight shape)

which has the unfortunate characteristic of twisting the ropes.

or the Reverso from Petzl

which has the advantage of not twisting the ropes.

— There are many others —

Knowing how to use the half-cabestan on a safety karabiner

can be useful if a descender is not available.

Whatever equipment you use,

it’s essential to know how to use it properly!

Apart from the basic equipment, there is a large quantity of technical equipment of all kinds, more or less useful. Don’t pack too much.
Most races can be completed with a minimum of equipment.

When the time comes to do high-level races, the equipment will have evolved and, in any case, with experience, the necessary equipment will become obvious.

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Crampons / Crampons

Les crampons

Les crampons à « fixation rapide »

(ceux qui possèdent un étrier avant dans lequel vient se loger le bout de la chaussure
et un levier arrière qui les fixe à la chaussure par tension) ne sont plus utilisés car très peu fiables !

Les crampons modernes combinent la commodité des crampons à « fixation rapide » avec la sécurité des anciens crampons à lanières. Les crampons 12 pointes, dont 2 pointes avant horizontales, sont les plus polyvalents.

Il est indispensable de munir les crampons d’une semelle « anti-bottage ».

Voir Petzl

Il existe différent types de crampons.
Pour bien choisir en fonction de sa pratique Hardloop a publié un article sur ce sujet.

Quel crampons pour quel activité ?
voir la vidéo

Pour vous aider à choisir parmi les crampons destinés à l’alpinisme
voici 4 crampons polyvalents au ban d’essai

Crampons for mountaineering

« Quick-fit » crampons

(those with a front stirrup into which the toe of the boot is fitted
and a rear lever which fixes them to the boot by tension)
are no longer used because they are so unreliable !

Modern crampons combine the convenience of ‘quick-fit’ crampons with the safety of old-fashioned strap crampons. The 12-point crampons, including 2 horizontal front points, are the most versatile.

It is essential to fit the crampons with an anti-slip sole.

See Petzl

There are different types of crampons.
Hardloop
has published an article on this subject to help you make the right choice for your sport.

Which crampons for which activity?

Watch the video

 

 

 

To help you choose from a range of mountaineering crampons,
here are 4 all-purpose crampons we’ve put to the test.

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Broches à glace / Ice screws

Les broches à glace

Les broches à glace (ou vis à glace) se présentent sous la forme de tubes munis d’un pas de vis très large.

Une fois installées, ce sont elles qui tiennent le mieux dans tout type de glace.

Lorsqu’il fait très froid, il faut, une fois qu’elles sont retirées, les réchauffer pour faire sortir la carotte de glace qui reste collée à l’intérieur. Autrement il est impossible de la replacer.

Lors de l’achat, assurez-vous que l’intérieur est parfaitement poli.

Une broche à glace tubulaire bien mise, dans une glace saine,  peut soutenir un poids de plus de 1000 kg.

Plus elles sont longues mieux elles tiennent. 

Mais ce qui fait la résistance de la broche à glace

c’est avant tout la qualité de la glace.

Porter les broches de façon à ce qu’elles ne provoquent pas de blessures en cas de chute. Il est conseillé de les fixer soit aux attaches latérales soit à la base de la bretelle du sac à dos. On peut aussi les porter au baudrier, sur le côté ou légèrement en arrière. Mais surtout pas sur les anneaux de buste. Il est recommandé d’équiper la pointe des broches d’une protection.

Ice screws

Ice screws come in the form of tubes with a very wide thread.

Once installed, they hold up best in all types of ice.

When it’s very cold, once they’ve been removed, they need to be reheated to remove the core of ice that remains stuck to the inside. Otherwise it cannot be replaced.

When you buy one, make sure the inside is perfectly polished.

A properly fitted tubular ice spit in healthy ice can support a weight of over 1000 kg.

The longer they are, the better they hold.

But the strength of the ice screw

lies above all in the quality of the ice.

Wear ice screws in such a way that they do not cause injury if you fall. It is advisable to attach them either to the side straps or to the base of the rucksack shoulder strap. They can also be worn on the harness, on the side or slightly behind. But never on the chest rings.
It is advisable to protect the tips of the ice screws.

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Pitons-coinceurs / Pitons-stoppers

les pitons et les coinceurs

—–les pitons—–

Les pitons traditionnels sont de moins en moins utilisés
au profit des pitons à expansion et des coinceurs.

Crédit : Black Diamond Equipment

 

Piton à expansion avec sa plaquette.

Ce type de pitons est utilisé dans les écoles d’escalade et les voies très parcourues en falaise. Ils restent à demeure et offrent une très bonne protection. On les trouve rarement dans les voies classiques en haute montagne.

Photo : Amazon

—–Les coinceurs—–

Il existe de nombreux modèles de coinceurs déclinés selon différentes tailles. Convenablement placés dans les fissures ils offrent une très bonne protection. En général, ils sont faciles à récupérer.

Il existe différents types de coinceurs

Les bicoins (ou coinceurs à câble). Leur taille est relativement réduite. Pour éviter que les mouvements de la corde ne les fassent sortir de la fissure (le câble étant relativement rigide), il est recommandé d’y adjoindre une dégaine.

Les coinceurs hexagonaux. De taille plus importante, ils sont percés de trous dans lesquels on passe une sangle ou une cordelette. Il existe aussi des hexagonaux à câble.

Les coinceurs à cames appelés aussi coinceurs mécaniques ou « friends ». Ce sont effectivement des « amis » très efficaces. On en trouve de toutes les tailles. Leur prix cependant en limite la diffusion.

Il existe à la vente des crochets rigides qui facilitent la récupération des coinceurs; pour débrayer la came d’un coinceur mécanique ou pour déboucher une broche à glace.

Crochet pour lunule

Pour faciliter la réalisation d’une lunule (abalakov) dans la glace, le crochet est fixé au bout d’un câble semi-rigide.

Crochet pour lunule

Il existe également des crochets à lunule (abalakov) rigides.

Crochet pour lunule

—Astuce—

Combiner un anneau de corde et un coinceur.

Prendre un gros coinceur multicoins type Simond et y passer un brin de corde de 150 cm environ qui sera noué en anneau.

Utilisable en tant que coinceur et en tant qu’anneau de corde.

pitons and stoppers

—–pitons—–

Traditional pitons are being used less and less.
in favour of expanding pitons and stoppers.

Credit: Black Diamond Equipment

Expansion piton with insert

Ce type de pitons est utilisé dans les écoles d’escalade et les voies très parcourues en falaise. Ils restent à demeure et offrent une très bonne protection. On les trouve rarement dans les voies classiques en haute montagne.

Photo : Amazon

—–Stoppers—–

There are many different types and sizes of stoppers. Suitably placed in cracks, they offer excellent protection. In general, they are easy to retrieve.

There are different types of stoppers

Bicoins (or cable stoppers). They are relatively small. To prevent movement of the rope from pulling them out of the crack (the rope being relatively rigid), it is advisable to attach a quickdraw.

Hexagonal stoppers. Larger in size, they have holes through which a strap or cord is threaded. There are also cable-operated hexagonal stoppers.

Cam-type stoppers, also known as mechanical stoppers or « friends ». These are very effective « friends ». They come in all sizes. However, their price limits their availability.

Rigid hooks are available for sale to make it easier to retrieve stoppers; to disengage the cam on a mechanical stopper or to unblock an ice screw.

Crochet pour lunule

To make it easier to create a lunula (abalakov)

in the ice, the hook is attached to the end of a semi-rigid cable.

Crochet pour lunule

Rigid lunula (abalakov) hooks are also available.

Crochet pour lunule

—Tip—

Combine a rope ring and a stopper.

Take a large Simond-type multi-corner stopper and thread a 150cm strand of rope through it, tying it into a ring.

You can use it as a stopper and as a rope ring.

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Mousquetons-dégaines / Carabiners-quickdraws

mousquetons & dégaines

Mousquetons

Utiliser toujours un mousqueton de sécurité pour l’assurage avec le demi-cabestan (ou demi-noeud d’amarre ou demi-batelier) et dans ce cas il aura la forme d’une « poire »; ainsi que pour fixer le descendeur au baudrier, pour installer un relais principal ou pour installer une corde fixe, et dans ces derniers cas il aura une forme plus allongée.

Pour marquer un mousqueton évitez d’utiliser un poinçon ou la scie à métaux, qui en diminuent la résistance. Contrôler les mousquetons régulièrement. Surtout le mécanisme de fermeture du doigt.

Crédit : Petzl

Dégaine

Deux mousquetons reliés par une sangle constituent une dégaine. Le mousqueton qui a le doigt droit se place sur le point fixe et le mousqueton dont le doigt est coudé sur la corde. Changer la sangle, voir toute la dégaine après une chute. Ne jamais utiliser une dégaine dont on ne connaît pas la provenance.

Crédit : Petzl

Cependant, l’ampleur de la gamme de mousquetons désormais disponible a de quoi laisser perplexe.
Quelques infos  pour vous aider dans votre choix.

carabiners & quickdraws

Carabiners

Always use a safety carabiner for belaying with the half-cabestan (or half-knot or half-batelier), in which case it will be « pear » shaped; also for attaching the descender to the harness, for installing a main belay or for installing a fixed rope, in which case it will be more elongated.

To mark a carabiner, avoid using an awl or hacksaw, which reduce its strength. Check carabiners regularly. Especially the finger locking mechanism.

Credit: Petzl

 

Quickdraws

A quickdraw is made up of two carabiners linked by a strap. The carabiner with the straight finger is placed on the fixed point and the carabiner with the bent finger on the rope. Change the webbing or the whole quickdraw after a fall. Never use a quickdraw if you don’t know where it came from.

Credit: Petzl

 

However, the sheer breadth of the range of carabiners now available is perplexing.
Here’s some information to help you make your choice.

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Les nœuds / The knots

Les nœuds

Seuls les 8 principaux nœuds sont présentés ici

Il faut savoir les faire parfaitement
Voir d’une main pour certains, et les yeux fermés

—Nœud de huit—

Pour s’encorder en bout de corde, pour réaliser une boucle sur la corde de caravane,

pour assembler 2 cordes de même diamètre.

—Nœud de cabestan—

Ou nœud d’amarre. Ce nœud bloque la corde quel que soit le brin sur lequel on tire.
Il est notamment utilisé pour l’auto-assurage au relais. Il peut être fait, et réglé, sans sortir la corde du mousqueton.

—Nœud de demi-cabestan—

Ou demi-nœud d’amarre. Pour un assurage dynamique (nécessite un mousqueton de sécurité large et symétrique).
Il permet la descente en rappel si un descendeur n’est pas disponible.

—Nœud de prussik—

Comme nœud autobloquant bis-directionnel pour l’auto-assurage lors des descentes en rappel; pour remonter le long de la corde; pour l’installation de systèmes de sauvetage.

On le fait coulisser avec la main, mais une traction le bloque instantanément.

Il est possible de faire un prussik avec une sangle fine

—Nœud de Machard—

Utilisé comme nœud autobloquant (plus facile à défaire que le prussik suite à un blocage). Prendre un anneau de cordelette. Tenir l’anneau de façon à ce qu’il soit allongé. Placer l’anneau ainsi fermé sur la corde. Maintenir le haut de l’anneau contre la corde avec une main, et avec l’autre tourner la cordelette autour de la corde plusieurs fois. Une fois terminé, passer le bout de la cordelette libre dans la boucle du haut et rabattre vers la bas.

—Nœud de pêcheur double—

Pour fermer un anneau de cordelette; pour assembler 2 cordes de diamètre différent.

—Nœud de pêcheur simple—

Pour s’attacher en milieu de corde.

—Nœud de sangle—

Pour confectionner un anneau de sangle.

Prévoir une longueur de brin libre suffisante (10 cm minimum)
car il peut se défaire par glissement (surtout avec des sangles neuves).

Idéal pour les sangles plates; difficile à desserrer. 

Ne pas utiliser avec une sangle tubulaire !

<– Une vidéo explicative

—Nœud de blocage (ou nœud de mule)—

Pour bloquer un demi-cabestan au relais, ou en toutes autres circonstances.

Demi-cabestan

Blocage

Sécurisation

Une vidéo explicative–>

The knots

Only the 8 main knots are presented here
You need to know how to tie them perfectly
with one hand for some, and with your eyes closed

—Knot of eight—

For tying in at the end of a rope, for making a loop on a caravan rope,

for joining 2 ropes of the same diameter.

—Capstan knot—

Or mooring knot. This knot locks the rope regardless of which strand is pulled. It is used in particular for self-belaying. It can be tied and adjusted without removing the rope from the carabiner.

— Half capstan knot —

Or half mooring knot. For dynamic belaying (requires a large, symmetrical safety carabiner).

Can be used for abseiling if a descender is not available.

—Prussik knot—

As a two-way self-locking knot for self-securing abseiling; for ascending the rope; for installing rescue systems.

It can be slid with the hand,
but a pull locks it instantly.

You can make a prussik with a thin strap.

— Machard’s knot —

Used as a self-locking knot (easier to undo than a prussik if you get stuck). Take a ring of cord. Hold the ring so that it is elongated. Place the closed ring on the rope. Hold the top of the ring against the rope with one hand, and with the other twist the cord around the rope several times. When finished, pass the free end of the cord through the top loop and fold downwards.

—Double fisherman’s knot–>

To close a ring of cord;

to join 2 cords of different diameters.

<–Simple fisherman’s knot—

For tying up in the middle of a rope.

—webbing knot—

To make a webbing ring.

Make sure there is enough slack (at least 10 cm) because it can slip off (especially with new webbing).

Ideal for flat straps; difficult to loosen. 

Do not use with a tubular strap!

⇐ An explanatory video

—Blocking or mule knot—

To block a half-cab at a belay, or in any other circumstances.

Half-cabestan

Blocking

Securing

⇐ An explanatory video

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Cordes, cordelettes, sangles et anneaux / Ropes, cords, straps and rings

Cordes, cordelettes, sangles et anneaux

Les cordes utilisées en escalade sont du type dynamique,
c’est-à-dire que leur élasticité absorbe une grande partie de l’énergie cinétique
et limite ainsi les forces d’impact sur les points d’ancrages et sur le corps.

Ne pas utiliser de cordes statiques en alpinisme

Il existe trois types de corde

♦ les cordes à simple

♦ les cordes à double

♦ les cordes jumelées  (ces dernières, cependant, n’ont pas la faveur des grimpeurs).

Ci-dessous une vidéo explicative

— Corde à simple —

Une corde à simple de 40 mètres permet de faire la plupart des courses classiques. Une corde plus longue (50 m) permet parfois d’éviter un relais précaire mais alors les frottements sur le rocher et dans les mousquetons deviennent excessifs et le poids prohibitif. Les cordes dites « à simple » ont un diamètre compris entre 9 et 11 mm.

Pour des escalades plus techniques, ou lorsque l’on prévoit de faire de longs rappels, on choisira une corde à double.

Il est utile de marquer le milieu de la corde ainsi que les deux points situés à 5 mètres des extrémités (pour pouvoir avertir le premier de cordée qu’il arrive en bout de corde).

Pour ce faire utilisez de l’encre (qui n’attaque pas les fibres synthétiques), jamais du ruban adhésif.

Résistance des cordes

La corde est faite de fibres synthétiques. Elle est composée d’une âme et d’une gaine de protection tressée. Lors de son utilisation, de son entretien et de son stockage il faut se souvenir que les fibres synthétiques sont très résistantes à la traction et à l’humidité,

en revanche elles sont très peu résistantes à la chaleur, au cisaillement, au rayonnement solaire et à de nombreux agents chimiques.

Entretien des cordes

Laver la corde à l’eau claire si elle est imprégnée de terre ou de sable. La sécher à température ambiante. Ne pas l’entreposer au soleil ou dans un endroit ou elle risque d’être en contact avec des produits chimiques (essence, acide d’accumulateurs etc..).

En course, protéger la corde des arêtes vives et éviter les frottements entre deux parties de corde ou entre corde et cordelette ou sangle. 

Il est possible de couper une corde en quelques secondes en la frottant énergiquement avec une cordelette.

Remplacement des cordes

On doit impérativement changer une corde après une chute sérieuse, à la moindre lésion de l’âme ou après 3 à 5 années. Si la corde est utilisée souvent, on la changera plus rapidement. Pour avoir une idée approximative de la longévité d’une corde on peut appliquer la formule suivante: Nombre de chutes normalisées UIAA x 10 = nombre de jours de varappe (8 chutes UIAA x 10 = 80 jours de varappe).

Pour un usage polyvalent, on peut préconiser l’achat d’une corde à simple de 50 mètres et d’un diamètre entre 9 et 10 mm.

Enfin, lors de l’achat de votre corde exigez le label UIAA – CE qui est une garantie de qualité, lisez bien le dépliant qui l’accompagne et… ne la prêtez jamais.

Remarque

Les cordes utilisées en montagne tendent à être de plus en plus fines et à présenter une surface résistante à l’eau. La capacité de ces cordes – surtout si elles sont neuves – à freiner une chute est moindre que celle des cordes plus grosses et non traitées.

Je possède une corde à simple de 40m en 9.8mm pour la haute montagne, une corde à double de 50m pour l’escalade en falaise, et une corde à simple de 30m en 8mm « au cas où » (quand il n’y a pas de risque de chute, ou en cas de rappel)

— les cordelettes —

Elle permettent de confectionner des anneaux de rappel, des nœuds auto-bloquants (Prussik, Machard etc…) et de relier entre eux deux points d’assurage.

Elle sont indispensables lorsque l’on doit remonter le long d’une corde, sortir d’une crevasse sans l’aide de la corde de caravane et lors des sauvetages.

Toujours avoir deux ou trois cordelettes de réserve dont une de 5 mètres en 6 ou 7 mm de diamètre.

— les sangles —

Il y a des sangles tubulaires et des sangles plates.

Les sangles plates sont de section plate. Elles sont un peu plus robustes que les sangles tubulaires. Les sangles tubulaires sont des cylindres creux. Elles sont nettement plus souples que les sangles plates.

Les sangles tubulaires sont plus souples mais moins résistantes que les sangles plates. Elles servent à confectionner des anneaux d’assurage.
Leur tenue est meilleure sur les becquets rocheux, surtout si ceux-ci sont arrondis, que celle des cordelettes qui auraient tendance à rouler.

Les sangles tubulaires sont particulièrement fragiles à l’échauffement et au cisaillement; n’utilisez jamais une sangle tubulaire comme anneau de rappel, à moins qu’elle soit en parfait état et que vous l’ayez posé vous même, et même dans ce cas il est bon de la doubler avec une cordelette ou une sangle plate.

Plus d’infos ?

— les anneaux —

Une grande attention doit être apportée à la préparation des anneaux. Généralement la taille de l’anneau sera fonction de la largeur de la sangle et du diamètre de la cordelette.

La cordelette de 5 ou 6 mm et la sangle mince (15 mm) seront utilisées pour confectionner des anneaux de 60 à 80 cm (longueur de l’anneau déployé);

la cordelette de 7 ou 8 mm sera utilisée pour des anneaux de 100 à 130 cm;

La corde de 9 à 10 mm et la sangle large (25 mm) seront utilisées pour des anneaux de 150 à 180 cm.

Le nœud bouclant la corde ou la cordelette sera un double nœud de pêcheur, celui bouclant la sangle sera un nœud de sangle. Chaque extrémité doit dépasser du nœud d’au moins dix fois le diamètre de la corde. Cependant, le mieux et de se munir de sangles cousues.

Il est conseillé de vérifier régulièrement le blocage du nœud.

Ne pas hésiter à changer les anneaux fatigués.

Ropes, cords, straps and rings

The ropes used in climbing are of the dynamic type,
meaning that their elasticity absorbs a large part of the kinetic energy
and thus limits the impact forces on the anchor points and the body.

Do not use static ropes when mountaineering

There are three types of rope

♦ single ropes

♦ double ropes

♦ twin ropes (the latter, however, are not favoured by climbers).

Below is one explanatory video

Single ropes

A 40-metre single rope is sufficient for most classic routes. A longer rope (50 m) can sometimes be used to avoid a precarious belay, but then the friction on the rock and in the carabiners becomes excessive and the weight prohibitive. Single » ropes have a diameter of between 9 and 11 mm.

For more technical climbs, or when you plan to make long abseils, choose a double rope.

It’s a good idea to mark the middle of the rope and the two points 5 metres from the ends (to warn the leader that he’s coming to the end of the rope).

To do this, use ink (which does not attack synthetic fibres), never adhesive tape.

Rope strength

The rope is made from synthetic fibres. It consists of a core and a braided protective sheath. When using, maintaining and storing rope, it is important to remember that synthetic fibres are highly resistant to traction and moisture,

But are not very resistant to heat, shear, sunlight and many chemical agents.

Rope maintenance

Wash the rope with clean water if it is impregnated with earth or sand. Dry at room temperature. Do not store it in direct sunlight or where it may come into contact with chemicals (petrol, battery acid, etc.).

When racing, protect the rope from sharp edges and avoid friction between two parts of the rope or between the rope and a cord or strap.

It is possible to cut a rope in a few seconds by rubbing it vigorously with a cord.

Replacing ropes

It is essential to change a rope after a serious fall, at the slightest damage to the core or after 3 to 5 years.

If the rope is used frequently, it should be changed more quickly. To get a rough idea of a rope’s longevity, apply the following formula: Number of UIAA standard falls x 10 = number of days climbing (8 UIAA falls x 10 = 80 days climbing).

For multi-purpose use, we recommend buying a 50-metre single rope with a diameter of between 9 and 10 mm.

Finally, when you buy your rope, ask for the UIAA – CE label, which is a guarantee of quality, read the accompanying leaflet carefully and…

Never lend it out.

Note

Ropes used in the mountains tend to be thinner and have a water-resistant surface.

The ability of these ropes – especially if they are new – to break a fall is less than that of thicker, untreated ropes.

I have a 40m single rope in 9.8mm for high mountain climbing,
a 50m double rope for cliff climbing,
and a 30m single rope in 8mm « just in case » (when there is no risk of falling, or in case of abseiling).

— cords —

They can be used to make abseiling rings, self-locking knots (Prussik, Machard etc…) and to link two belay points together.

They are essential when you have to climb up a rope, get out of a crevasse without the help of a caravan rope, and during rescues.

Always carry two or three spare cords, including a 5-metre cord with a diameter of 6 or 7 mm.

— Straps —

There are tubular straps and flat straps.

Flat straps have a flat cross-section. They are slightly more robust than tubular straps. Tubular straps are hollow cylinders. They are much more flexible than flat straps.

Tubular straps are more flexible but less resistant than flat straps. They are used to make belay rings.
They hold better on rocky cleats, especially if they are rounded, than cords, which tend to roll.

Tubular straps are particularly fragile to heating and shearing; never use a tubular strap as a abseiling ring, unless it is in perfect condition and you have installed it yourself, and even then it is a good idea to double it with a cord or flat strap.

More information?

— Rings —

Great care must be taken when preparing the rings. Generally speaking, the size of the ring will depend on the width of the strap and the diameter of the cord.

5 or 6 mm cord and thin webbing (15 mm) will be used to make rings 60 to 80 cm long (length of ring deployed);

7 or 8 mm cord will be used for 100 to 130 cm rings;

9 to 10 mm rope and wide strap (25 mm) will be used for 150 to 180 cm rings.

The knot looping the rope or cord should be a double fisherman’s knot, and the knot looping the strap should be a strap knot. Each end should extend beyond the knot by at least ten times the diameter of the rope; for straps, at least 10 cm.

However, sewn straps are best.

It is advisable to check the knot regularly.

Don’t hesitate to change tired rings.

Préparation technique de la course / Technical race preparation

Baudrier et casque / Harness and helmet

Baudrier et casque

—Baudrier (harnais)—

Il doit répartir au mieux le choc sur l’ensemble du corps. Il doit aussi permettre à la victime de rester suspendue  sans l’étouffer et sans entraver la circulation du sang. Enfin, il doit emballer le corps sans entraver ni gêner les mouvements.

Le harnais complet, celui qui emballe aussi bien le bassin que le torse, et plus lourd et moins « glamour » que le cuissard mais il est plus sûr, surtout lorsque l’on porte un sac à dos. N’étant pas à la mode, le harnais complet n’est pas facile à trouver dans le commerce.

Attention. Une personne suspendues
dans un harnais ou baudrier de manière prolongée
peut être victime du
syndrome du harnais

—Casque—

Le casque est indispensable. Il protège non seulement contre les chutes de pierres et de glace, mais également contre les chocs sous les surplombs ou en cas de chute. A l’achat, s’assurer que le casque a reçu le label UIAA.

Harness and helmet

—Harness—

It must distribute the shock as evenly as possible over the whole body. It must also allow the victim to remain suspended without suffocating him or impeding blood circulation. Finally, it must wrap the body without obstructing or hindering movement.

The full-body harness, which covers the pelvis as well as the torso, is heavier and less glamorous than the shorts, but it is safer, especially when you’re wearing a rucksack. Not being fashionable, the full-body harness is not easy to find in the shops.

Warning. A person who is
suspended in a harness for a prolonged period of time

can fall victim to harness syndrome.

—Helmet—

A helmet is essential. It protects you not only against falling rocks and ice, but also against impacts under overhangs or in the event of a fall. When buying a helmet, make sure it has been awarded the UIAA label.