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Vous voulez aller plus haut et revenir en toute sécurité ? … Il ne faut pas en faire toute une montagne  !

Do you want to go higher and come back safely ? … There’s no need to make a mountain out of a molehill !

Exposition au froid / Exposure to cold

Éviter les gelures / Avoid frostbite

le froid, un ennemi en montagne

Mesures immédiates en cas de gelures

Sur le terrain: 
• ouvrir les vêtements serrés;  • changer les habits mouillés;  • bouger et masser à sec;
• boire du chaud;  • ne pas frictionner avec de la neige !

Dans un endroit protégé, p.ex. dans une cabane: 
• réchauffer dans un bain d’eau tiède, éventuellement ajouter quelques gouttes de désinfectant;
• prendre un analgésique/anti-inflammatoire;  • en premier lieu, ne pas prendre d’antibiotique.

 

Exception:
En cas de graves gelure en expédition;  • appliquer un bandage stérile;
• gelures aux pieds: na pas laisser le patient marcher tout seul.

Pour approfondir voir le texte publié le docteur Marcos del Cuadro
Sports medicine SSMS
Vidy Sport – Vidy Med Centre www.vidysport.ch

the cold, an enemy in the mountains

Immediate action in case of frostbite

In the field:
– open tight clothing; – change wet clothing; – move and massage dry;
– do not rub with snow!

In a protected place, e.g. in a hut:
– Warm up in a bath of lukewarm water, possibly adding a few drops of disinfectant;
– take an analgesic/anti-inflammatory; – do not take antibiotics in the first instance.

 

Exception:
In the event of severe frostbite on dispatch; – apply a sterile bandage;
– frostbite to the feet: do not allow the patient to walk alone.

To find out more see the text published by Dr Marcos del Cuadro
Sports medicine SSMS
Vidy Sport – Vidy Med Centre www.vidysport.ch

Exposition au froid / Exposure to cold

Entraînement physique / Physical training

Entraînement physique

Mieux entraîné, le montagnard a davantage de chance de réussir la course,
mais c’est surtout au niveau du plaisir et de la sécurité qu’il en tirera tout le bénéfice.

Bien que l’on pense d’emblée à l’entraînement physique,
les entraînements psychique et technique ne doivent pas être négligés.

L’entraînement physique est pris ici au sens physiologique du terme; en tant que préparation défensive à l’égard des agressions de la montagne. Le montagnard doit faire des efforts pour progresser, et adapter son corps au climat et à l’altitude.

—Entraînement à l’effort—

L’entraînement à l’effort a pour but de développer l’endurance et la résistance.
L’endurance est la faculté de fournir un effort moyen pendant une longue période, type marche en haute montagne.
La résistance est la faculté de fournir un effort soutenu pendant une période relativement brève, type passage d’un surplomb en escalade.
L’entraînement développe le système cardio-vasculaire, le système respiratoire et le système musculaire. Pratiquer la marche, la culture physique et l’escalade sont de très bons moyens pour parvenir au résultat voulu.

La marche

Il est important de commencer cet entraînement plusieurs mois avant la période des courses en altitude. Il est nécessaire de pratiquer la marche régulièrement (au moins une fois par semaine) et dans la nature.

C’est l’entraînement le plus simple et le plus efficace en matière de montagne. Choisir un parcours varié afin d’alterner les plats et les montées. Le but n’est pas de marcher de plus en plus vite mais d’acquérir de la puissance et un automatisme de cadence. Il est bon de parcourir de longues distances, d’un pas lent et régulier (le pas du montagnard), ponctuées d’arrêts courts et régulièrement répartis.

En ce qui me concerne, je m’octroie un repos de cinq minutes toutes les heures (et j’en profite pour boire).

La randonnée pédestre intensive (au minimum 5 heures) est une bonne préparation à la montagne. La montée au refuge est finalement une randonnée. Cette dernière fait donc partie intégrante d’une course en montagne.

La course à pied (après contrôle médical), la natation, et le cyclisme sont également de bons moyens de s’entraîner à l’endurance.

La culture physique

Elle représente un bon complément. En outre c’est un moyen de développer la résistance.

L’escalade

L’escalade est un excellent moyen d’améliorer son entraînement physique tout en perfectionnant sa technique. Le meilleur entraînement s’acquiert dans les « blocs ». Cela permet l’enchaînement rapide des passages dans un effort analogue à celui de la course à pied, ainsi qu’un apprentissage de tous les mouvements d’escalade, aussi bien à la montée qu’à la descente.

—Entraînement au climat—

Pour profiter au maximum de ses escapades, le montagnard doit s’entraîner à supporter le froid, la chaleur et l’altitude.

L’entraînement au froid

Il est possible d’améliorer sa résistance au froid, surtout localement. La douche écossaise et la natation en eau froide sont de bons moyens pour habituer son corps à supporter le froid. Pour habituer les mains à supporter les basses températures on peut utiliser la méthode qui consiste à plonger les mains alternativement dans de l’eau chaude puis de l’eau froide, en augmentant progressivement les temps d’immersion et les différences de température.

L’entraînement à la chaleur

Dans les conditions climatiques habituellement rencontrées par les montagnards il n’y a aucun moyen d’améliorer la résistance du corps à la chaleur. Le seul moyen de lutter contre la chaleur est l’évaporation de la sueur. Il est donc essentiel de boire suffisamment et de porter des vêtements en tissu respirant.

L’entraînement à l’altitude

Il s’agit essentiellement de l’acclimatation à l’altitude qui s’acquière avant tout par la pratique même de l’alpinisme, en s’assurant que la progression est graduée. La pratique de l’apnée respiratoire et la nage sous l’eau sont de bons compléments à la marche en altitude.

Physical training

Better trained, the mountaineer has a greater chance of succeeding in the race,
but it is above all in terms of enjoyment and safety that they will reap the full benefit.

Although we immediately think of physical training,
mental and technical training should not be neglected.

Physical training is taken here in the physiological sense of the term, as a defensive preparation against the aggressions of the mountains. Mountaineers have to work hard to progress and adapt their bodies to the climate and altitude.

—Exercise training—

Exercise training aims to develop endurance and stamina.
Endurance is the ability to make a moderate effort over a long period of time, such as walking in the mountains.
Resistance is the ability to make a sustained effort over a relatively short period of time, such as climbing over an overhang.
Training develops the cardiovascular, respiratory and muscular systems. Walking, fitness training and climbing are all good ways of achieving this.

Walking

It is important to start this training several months before the altitude race period. You need to walk regularly (at least once a week) and in the great outdoors.

This is the simplest and most effective form of mountain training. Choose a varied route to alternate between flat and uphill sections. The aim is not to walk faster and faster, but to build up power and automatic cadence. It’s a good idea to cover long distances at a slow, steady pace (the mountain walk), punctuated by short, evenly-spaced stops.

As far as I’m concerned, I give myself a five-minute rest every hour (and drink while I’m at it).

Intensive hiking (at least 5 hours) is good preparation for the mountains. The ascent to the refuge is ultimately a hike. It is therefore an integral part of a mountain race.

Running (under medical supervision), swimming and cycling are also good ways of training endurance.

Physical fitness

It is a good supplement. It’s also a way of developing stamina.

Rock climbing

Rock climbing is an excellent way to improve your physical training while perfecting your technique. The best training comes from bouldering. This allows you to link passages quickly, with an effort similar to that of running, and to learn all the climbing movements, both up and down.

—Climate training—

To make the most of their escapades, mountaineers need to train to withstand the cold, heat and altitude.

Cold weather training

You can improve your resistance to the cold, especially locally. Scottish showers and swimming in cold water are good ways of getting your body used to the cold. To get your hands used to withstanding low temperatures, you can use the method of alternately immersing your hands in hot and cold water, gradually increasing the immersion times and temperature differences.

Heat training

In the climatic conditions usually encountered by mountaineers, there is no way of improving the body’s resistance to heat. The only way to combat the heat is to evaporate sweat. So it’s essential to drink enough fluids and wear breathable clothing.

Training for altitude

This is essentially a matter of acclimatising to the altitude, which is acquired above all by practising mountaineering, making sure that the progression is gradual. Breathing apnoea and swimming underwater are good complements to walking at altitude.

Exposition au froid / Exposure to cold

Agressions liées à l’altitude / Altitude-related aggressions

Agressions de l’organisme liées à l’altitude

Ci-dessous nous allons traiter des agressions subies par l’organisme et
des moyens à mettre en œuvre pour réaliser un nouvel équilibre compatible avec la vie en altitude.

♦ Augmentation du froid pouvant provoquer des lésions

♦ Baisse de la pression atmosphérique pouvant provoquer le « mal des montagnes »

♦ Baisse de l’humidité atmosphérique

♦ Augmentation du rayonnement

—Le froid—

 

La sensation de froid est due à la vitesse de refroidissement de la surface de la peau.

Trois facteurs influent sur la vitesse de refroidissement : la température, la force du vent, et l’humidité de l’air.

La température baisse en moyenne de 0.8 degré par 100 mètres de dénivelé positif.

Le vent s’intensifie avec l’altitude.

En revanche, l’humidité de l’air diminue.
Vers 2000 mètres l’humidité relative a diminué de moitié par rapport au niveau de la mer, et des trois-quarts à 4000 mètres. Ce facteur de refroidissement diminue donc au fur et à mesure que l’on monte. Il faut savoir que la conduction thermique de l’eau est 20 fois supérieure à celle de l’air, ce qui explique qu’un froid humide est plus difficile à supporter qu’un froid sec.

L’homme ne peut vivre que dans une fourchette de température très étroite autour de 37 degrés. Il doit donc constamment gérer son capital thermique. Quand sous l’effet du froid les pertes de chaleur dépassent les gains, l’organisme va réagir de deux façons, il va : limiter les pertes en diminuant le débit sanguin cutané, et augmenter la production interne de chaleur.

 

Diminution du débit sanguin cutané

La peau contrôle en permanence les échanges thermiques de notre corps avec l’extérieur. Pour préserver les organes vitaux d’une baisse dangereuse de température, la peau va diminuer son irrigation sanguine. Le bénéfice est double: (1) une peau froide constitue une barrière efficace contre les pertes de chaleur, car moins irriguée elle est moins conductrice de chaleur; (2) le sang ne circulant plus en surface et dans les extrémités, il se refroidit moins.

Production interne de chaleur

La thermogenèse peut être volontaire. L’exercice physique est un bon moyen de se réchauffer mais il consomme de l’énergie. Les aliments apportent en plus de leur valeur nutritionnelle un gain de chaleur à la digestion.
Elle peut être aussi involontaire. Le frisson est une contraction musculaire involontaire visant à produire de la chaleur. La sécrétion hormonale intervient dans la lutte contre le froid en augmentant les métabolismes.

Les lésions dues au froid

♦  Gelures     ♦  Hypothermie

Les gelures

La gelure est une brûlure par le froid. Les gelures affectent « l’écorce » du corps, c’est à dire la peau et les extrémités. Elles ne menacent pas directement la vie. En fait, c’est comme si « l’écorce » se sacrifiait pour préserver les organes vitaux.

Ce qui fait le danger des gelures c’est qu’elles s’installent sans prévenir, de façon progressive et insidieuse. Lorsqu’il y a risque de gelure, chaque membre de la cordée doit observer ses compagnons afin de déceler une éventuelle apparition de plaques blanchâtres sur le nez, les joues ou les oreilles. Ces gelures, si elles sont fréquentes ne sont jamais très graves.

Plus graves sont les gelures des doigts et des orteils. Il faut se souvenir que lorsqu’il y a du vent des gelures peuvent survenir assez rapidement. L’humidité est un facteur aggravant.

Températures ressenties en fonction du vent
Vitesse du vent (Km/h)
Température ressentie  (°C)
0 5 0 -5 -10 -15 -20
5 4 -2 -7 -13 -19 -24
10 3 -3 -9 -15 -21 -27
15 2 -4 -11 -17 -23 -29
20 1 -5 -12 -18 -24 -30
30 0 -7 -14 -20 -26 -33
50 -2 -8 -15 -22 -29 -35
70 -2 -9 -16 -23 -30 -37

-10 à -24: La peau nue exposée ressent le froid. Risque d’hypothermie si l’exposition est de longue durée et sans protection. Porter plusieurs couches de vêtements, un chapeau et des gants.

-25 à -37: Risque de gel de la peau (gelure grave). Surveiller tout engourdissement ou blanchiment de la figure, des doigts, des oreilles et du nez. Risque d’hypothermie si l’exposition est d’assez longue durée et sans protection. Porter plusieurs couches de vêtements, un bonnet et des gants chauds. Couvrir le visage.

Ne jamais frictionner des membres gelés car les tissus sont fragiles, bien qu’ils soient insensibles. Ne jamais réchauffer à la chaleur d’une flamme car la température est trop élevée.

Une règle importante: Il ne faut entreprendre le réchauffement d’un membre gelé que si l’on est sûr de pouvoir entretenir un réchauffage constant et suffisant jusqu’à l’évacuation. Un réchauffage lent et insuffisant, souvent suivi de re-gelure fait encourir de sérieuses complications. Il faut savoir qu’une extrémité réchauffée est inutilisable et le montagnard devient un impotent.

Au vu des expériences vécues et des constatations médicales, on peut marcher longtemps avec des pieds gelés sans risquer davantage de complications.

Ne pas hésiter à organiser l’évacuation

L’hypothermie

L’hypothermie commence lorsque la production de chaleur par l’organisme ne couvre plus les pertes caloriques. Des lésions par hypothermie peuvent donc survenir par des températures supérieures à zéro degré. Il faut se souvenir que la perte de chaleur corporelle n’est pas seulement fonction de la température, mais surtout du vent et dans une moindre mesure de l’humidité.
Il est vital de rester calme et bien maîtriser la situation afin d’éviter un gaspillage de calories. Les décharges d’adrénaline dues au stress et à la panique brûlent très rapidement les réserves de l’organisme. Il est arrivé que des randonneurs peu expérimentés perdus en moyenne montagne meurent en une nuit. Boire, manger et rester calme aideront à sortir de cette mauvaise situation.

La perte de chaleur moyenne, au repos et sans vent, est estimée à 2.8 degrés/heure dans la neige et 4.1 degrés heure en plein air. Après une heure trois quart passé dans la neige, sous une avalanche par exemple, le corps est à 32 degrés, température à laquelle commencent les perturbations physiques. Après quatre heures un quart, le corps est à 25 degrés et il y a risque de mort.

Le diagnostic est en général évident. Jusqu’à 35 degrés, l’individu reste conscient et peut décrire ses sensations. Au dessous de 33 degrés, les idées ne sont plus très claires. La peau est froide, le visage livide, le pouls est faible et rapide. Par moment le malade est agité de tremblements.

Il faut tout de suite soustraire le malade du froid. Lui mettre des habits secs, se mettre avec lui dans un duvet préchauffé, lui donner des boissons chaudes et sucrées, placer des gourdes d’eau chaude sous les aisselles et entre les cuisses. Surtout éviter un brassage rapide du volume sanguin entre la périphérie froide et le centre resté plus chaud. Pas de frictions, pas de mouvements et… pas d’alcool.

L’hypothermie est une urgence médicale !

—Baisse de la pression atmosphérique—

 

Lorsque l’altitude augmente la pression atmosphérique diminue et, parallèlement, celle de l’oxygène aussi. A 2500 mètres, la pression de l’oxygène n’est plus que les trois quarts de ce qu’elle est au niveau de la mer, à 5500 mètres la moitié et à 8500 mètres le tiers. Or, la pression est la seule force qui fait progresser l’oxygène de l’air ambiant aux cellules de l’organisme.

Pour éviter l’hypoxie (oxygénation insuffisante) et les risques de mal des montagnes, une adaptation des mécanismes physiologiques va s’effectuer au niveau respiratoire avec une augmentation du volume de l’air inspiré, au niveau sanguin avec une augmentation du nombre de globules rouges et enfin au niveau cellulaire, en permettant une meilleure libération de l’oxygène de son transporteur.

Le mal des montagnes regroupe un ensemble de symptômes qui se manifestent à des degrés divers selon les personnes. Il se manifeste généralement par des maux de tête, des nausées, un manque d’appétit, des étourdissements et des insomnies. Dans la majorité des cas, tout rentre dans l’ordre au bout de quelques jours.
L’apparition de vomissements, la diminution du débit urinaire et la persistance de violents maux de tête malgré l’aspirine, sont les manifestations d’un oedème cérébral.
Des difficultés respiratoires, la toux, un sentiment d’oppression dans la cage thoracique, la faiblesse et, finalement, la fièvre sont les manifestations d’un oedème pulmonaire.

Le mal aigu des montagnes (le MAM) peut affecter les personnes à partir d’une altitude de 2000 mètres déjà. Les symptômes apparaissent de 4 à 8 heures après l’arrivée en altitude. Ils évoluent en 3 à 4 jours. Les enfants sont particulièrement vulnérables.

Pour prévenir le MAM il faut boire abondamment et avoir une alimentation de type hyper glucidique. Une progression lente est le meilleur moyen de minimiser les risques.

En cas de doute, il faut impérativement descendre,
à une altitude inférieure d’au moins 500 mètres.

—Baisse de l’humidité atmosphérique—

 

La quantité de vapeur d’eau contenue dans l’air diminue avec l’altitude. A 4000 mètres, la tension de vapeur d’eau ne représente plus que le quart de sa valeur au niveau de la mer. Si on ajoute à cela que le volume d’eau contenu dans l’air est plus faible aux températures basses qu’aux températures élevées, il devient manifeste que l’air qui entoure le montagnard est sec. Cet air sec augmente la déshydratation contre laquelle l’organisme n’a aucune protection. Cet air sec et froid est aussi à l’origine de l’irritation des voies respiratoires et des maux de gorge.

La déshydratation a une conséquence directe sur la performance physique.

Une perte d’eau de 2 % du poids du corps (soit un litre et demi pour 80 kilos)
diminue la performance de 20 %

—Augmentation du rayonnement—

 

Les rayons dont il faut se protéger sont les Ultra-Violets (UV). Il y a trois sortes d’UV: les UVC, UVB et UVA par ordre décroissant de nocivité. Les UVC sont arrêtés par l’atmosphère et ne nous atteignent pratiquement pas. Par contre toute exposition prolongée aux UVB et UVA va provoquer des brûlures de la peau et des yeux.

Plus on s’élève, plus la couche de protection atmosphérique diminue et le rayonnement UVB augmente. L’intensité du rayonnement augmente de 4% tous les 300 mètres.
En outre, plus le soleil est bas sur l’horizon, plus la traversée atmosphérique est longue et moins intense est le rayonnement qui parvient jusqu’au sol. Il y a donc un maximum d’UVB entre 11 h et 14 h. Les rayons ne tombent pas tout droit sur la terre. Ils sont diffusés par l’air, les particules de vapeur d’eau et de poussière.

Si les alto-cumulus de moyenne altitude absorbent la majeure partie des UV, les cirrus de haute altitude qui donnent un ciel gris très lumineux transmettent presque autant d’UV qu’un ciel clair. La réflexion du sol dépend de sa nature, elle peut être importante (jusqu’à 90% sur la neige).

Altitude-related stresses on the body

Below we look at the stresses on the body and how to achieve a new balance compatible with life at altitude.

♦ Increased cold can cause injury

♦ Decrease in atmospheric pressure may cause « mountain sickness

♦ Decrease in atmospheric humidity

♦ Increased radiation

—Cold weather—

 

The sensation of cold is due to the rate at which the surface of the skin cools.

Three factors influence the rate of cooling: temperature, wind strength and air humidity.

The temperature drops by an average of 0.8 degrees per 100 metres of positive ascent.

The wind increases with altitude.

On the other hand, air humidity is falling.
At around 2,000 metres, relative humidity is half that at sea level, and three-quarters at 4,000 metres. This cooling factor therefore decreases as you climb. It should be remembered that water is 20 times more thermally conductive than air, which explains why it is more difficult to bear a damp cold than a dry one.

Humans can only live within a very narrow temperature range of around 37 degrees. We must therefore constantly manage our thermal capital. When the cold causes heat loss to exceed heat gain, the body reacts in two ways: it limits heat loss by reducing cutaneous blood flow, and it increases internal heat production.

 

Decreased cutaneous blood flow

The skin constantly controls our body’s heat exchange with the outside world. To protect vital organs from a dangerous drop in temperature, the skin reduces its blood supply. The benefits are twofold: (1) cold skin acts as an effective barrier against heat loss, as it has less blood supply and conducts less heat; (2) as blood no longer circulates on the surface and in the extremities, it cools less.

Internal heat production

Thermogenesis can be voluntary. Physical exercise is a good way of warming up, but it consumes energy. In addition to their nutritional value, foods also provide heat gain during digestion.
It can also be involuntary. Shivering is an involuntary muscle contraction designed to produce heat. Hormone secretion plays a part in combating the cold by increasing metabolisms.

Cold injuries

♦ Frostbite ♦ Hypothermia

Frostbite

Frostbite is a cold burn. Frostbite affects the « crust » of the body, i.e. the skin and extremities. It is not a direct threat to life. In fact, it is as if the « bark » were sacrificing itself to preserve the vital organs.

The danger of frostbite is that it sets in without warning, gradually and insidiously. When there is a risk of frostbite, each member of the rope party must observe his companions to detect any appearance of whitish patches on the nose, cheeks or ears. Frostbite, though frequent, is never very serious.

More serious are frostbite of the fingers and toes. Remember that frostbite can occur quite quickly in windy conditions. Humidity is an aggravating factor.

Wind chill temperatures
Wind speed (Km/h)
Temperature felt (°C)
0 5 0 -5 -10 -15 -20
5 4 -2 -7 -13 -19 -24
10 3 -3 -9 -15 -21 -27
15 2 -4 -11 -17 -23 -29
20 1 -5 -12 -18 -24 -30
30 0 -7 -14 -20 -26 -33
50 -2 -8 -15 -22 -29 -35
70 -2 -9 -16 -23 -30 -37

-10 to -24: Exposed bare skin feels the cold. Risk of hypothermia if exposed for long periods without protection. Wear several layers of clothing, a hat and gloves.

-25 to -37: Risk of skin freezing (severe frostbite). Watch for numbness or whitening of the face, fingers, ears and nose. Risk of hypothermia if exposure is long enough and unprotected. Wear several layers of clothing, a hat and warm gloves. Cover your face.

Never rub frozen limbs as the tissues are fragile, even though they are insensitive. Never heat with an open flame, as the temperature is too high.

An important rule: a frozen limb should only be rewarmed if you are sure you can maintain constant and sufficient rewarming until evacuation. Slow and insufficient rewarming, often followed by refreezing, can lead to serious complications. It should be remembered that a reheated extremity is unusable and the mountaineer becomes impotent.

In the light of experience and medical findings, you can walk for a long time with frozen feet without risking further complications.

Don’t hesitate to organise an evacuation

Hypothermia

Hypothermia begins when the body’s production of heat no longer covers the loss of calories. Hypothermic injuries can therefore occur at temperatures above zero. It is important to remember that body heat loss is not only a function of temperature, but also of wind and, to a lesser extent, humidity.

It’s vital to remain calm and in control of the situation to avoid wasting calories. The adrenalin rushes caused by stress and panic burn up the body’s reserves very quickly. Inexperienced hikers lost in mid-mountain terrain have been known to die overnight. Drinking, eating and staying calm will help you get out of this bad situation.

The average heat loss, at rest and with no wind, is estimated at 2.8 degrees/hour in the snow and 4.1 degrees/hour in the open air. After an hour and three quarters spent in the snow, under an avalanche for example, the body is at 32 degrees, the temperature at which the physical disturbances begin. After four and a quarter hours, the body is at 25 degrees and there is a risk of death.

The diagnosis is usually obvious. Up to 35 degrees, the individual remains conscious and can describe his sensations. Below 33 degrees, ideas are no longer very clear. The skin is cold, the face livid, the pulse weak and rapid. At times the patient is agitated by tremors.

The patient must be taken out of the cold immediately. Dress him in dry clothes, lie down with him in a pre-warmed duvet, give him hot, sweet drinks and place bottles of hot water under his armpits and between his thighs. Above all, avoid rapid mixing of blood volume between the cold periphery and the warmer centre. No friction, no movement and… no alcohol.

Hypothermia is a medical emergency!

—Drop in atmospheric pressure—

 

As altitude increases, atmospheric pressure decreases and, at the same time, so does oxygen pressure. At 2500 metres, oxygen pressure is only three quarters of what it is at sea level, at 5500 metres half and at 8500 metres one third. Yet pressure is the only force that moves oxygen from the ambient air to the body’s cells.

To avoid hypoxia (insufficient oxygenation) and the risk of mountain sickness, physiological mechanisms will adapt at respiratory level by increasing the volume of air inspired, at blood level by increasing the number of red blood cells and finally at cellular level, by allowing better release of oxygen from its carrier.

Mountain sickness brings together a range of symptoms that manifest themselves to varying degrees depending on the individual. It generally manifests itself as headaches, nausea, lack of appetite, dizziness and insomnia. In most cases, everything returns to normal after a few days.
The appearance of vomiting, reduced urine output and the persistence of violent headaches despite aspirin are signs of cerebral oedema.
Difficulty breathing, coughing, a feeling of tightness in the chest, weakness and, finally, fever are the signs of pulmonary oedema.

Acute mountain sickness (AMS) can affect people at altitudes of 2000 metres and above. Symptoms appear 4 to 8 hours after arriving at altitude. They progress over 3 to 4 days. Children are particularly vulnerable.

To prevent ASM, you need to drink plenty of fluids and eat a high-carbohydrate diet. Slow progression is the best way to minimise the risks.

If in doubt, you must descend, at least 500 metres lower.

—Lower atmospheric humidity—

 

The amount of water vapour in the air decreases with altitude.

At 4000 metres, water vapour pressure is only a quarter of its value at sea level. If we add to this the fact that the volume of water contained in the air is lower at low temperatures than at high temperatures, it becomes clear that the air surrounding the mountain dweller is dry.

This dry air increases dehydration, against which the body has no protection. This dry, cold air also causes irritation of the respiratory tract and sore throats.

Dehydration has a direct impact on physical performance.

A water loss of 2% of body weight (i.e. one and a half litres for 80 kilos)
reduces performance by 20%

—Increased radiation—

 

The rays we need to protect ourselves from are ultraviolet rays (UV). There are three types of UV: UVC, UVB and UVA, in decreasing order of harmfulness. UVC is blocked by the atmosphere and hardly reaches us at all. However, prolonged exposure to UVB and UVA will cause burns to the skin and eyes.

The higher you go, the more the layer of atmospheric protection diminishes and UVB radiation increases. The intensity of the radiation increases by 4% every 300 metres.

What’s more, the lower the sun is on the horizon, the longer it takes to cross the atmosphere and the less intense the radiation that reaches the ground. There is therefore a maximum of UVB between 11am and 2pm. The rays do not fall straight to earth. They are scattered by the air, water vapour and dust particles.

While mid-altitude alto-cumulus clouds absorb most of the UV, high-altitude cirrus clouds, which give a very bright grey sky, transmit almost as much UV as a clear sky. Reflection from the ground depends on its nature, and can be significant (up to 90% on snow).

Exposition au froid / Exposure to cold

Les dangers objectifs / Objective hazards

Les dangers objectifs

On parle de dangers objectifs pour les risques liés au terrain ou à la météo

Les chutes de pierres

C’est le danger le plus grave auquel est exposé le montagnard car la trajectoire des pierres est absolument imprévisible. Les chutes de pierres sont en général provoquées par le dégel; elles se produisent donc le plus souvent lorsque le soleil commence à faire fondre la glace qui scelle les blocs. Les animaux et les hommes peuvent aussi déclencher des chutes de pierres.

Les chutes de glace (séracs, corniches)

Le danger de chute de séracs s’accentue avec l’élévation de la température. Cependant, des chutes de séracs peuvent se produire aussi à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, engendrées par la poussée du glacier.

Le danger que représentent les corniches est double. Elles menacent les pentes qu’elles dominent et peuvent à tout moment les balayer en avalanche. Elles peuvent aussi s’effondrer sous le poids du montagnard qui se serait aventuré sur ce balcon de neige. La ligne de rupture d’une corniche est difficile à évaluer.

Les avalanches

Ce phénomène n’est pas réservé à l’hiver ou au printemps. En été aussi il se produit des avalanches, souvent sous la forme de coulées de neige sur les pentes exposées au soleil. Mais le piège le plus insidieux et le plus difficile à déceler est constitué par les plaques à vent. Une grande prudence s’impose dans une course de neige après une période de mauvais temps, surtout si les chutes de neige ont été accompagnées de vent.

Lors de la planification d’une course il serait judicieux de consulter le site du CAS sur les avalanches.

Le SLF donne également des informations pertinentes sur la neige et les avalanches.

Crevasses, ponts de neige

Ce sont les crevasses recouvertes et les ponts de neige qui sont les plus dangereux. En fait, tout glacier recouvert de neige est dangereux. La règle est de ne jamais circuler sur un glacier recouvert de neige sans être encordé.

Il convient également de se méfier des résidus d’avalanche qui recouvrent un torrent. Louis Lachenal (1921-1955), membre de la compagnie des guides de Chamonix, premier vainqueur de l’Annapurna, est décédé suite à une chute dans un torrent recouvert de neige.

Les phénomènes atmosphériques

Les manifestations atmosphériques sont à l’origine des plus grandes tragédies alpines. Ces phénomènes sont:

En haute montagne, les changements de temps peuvent être très rapides et très brutaux. Dans bien des cas, la retraite immédiate sera la solution la plus sage. Si celle-ci est impossible et que le montagnard se trouve « pris au piège » alors, il aura tout le loisir de méditer sur l’importance des prévisions météorologiques. Dans sa lutte contre le mauvais temps, le montagnard devra faire appel à toutes ses ressources physiques et morales. Il verra à quel point sont importants: les prévisions météo, le plan de marche, la tenue d’un horaire et l’équipement.

Le vent

En éliminant le manchon d’air chaud que chaque personne a autour de soit, le vent accentue considérablement les méfaits du froid. Même par beau temps le vent augmente la difficulté de la course. Il compromet l’équilibre, aveugle en soulevant la neige et menace la communication entre les membres de la cordée en emportant les paroles. Il faut, en particulier, craindre le foehn car il accroît les chutes de pierres, de glace et les dangers d’avalanche.

Le froid

Le mauvais temps est presque toujours accompagné d’une baisse importante de la température. Il engendre les gelures et l’hypothermie qui entraîne la mort. Pour s’en défendre, l’importance de l’équipement est primordiale. En cas d’immobilisation forcée et de bivouac il faudra tenir compte de l’humidité et du vent qui ont la particularité d’aggraver les effets du froid.

Le brouillard

Le brouillard peut dérouter le montagnard le plus averti, même dans un terrain qui lui est familier. Le recours au plan de marche et l’utilisation avisée de la boussole et de l’altimètre pourront seuls être de quelques secours. Parfois, mieux vaudra attendre sur place que le brouillard se lève, ou rebrousser chemin en suivant scrupuleusement les traces de montée.

La neige

Elle recouvre les prises et les rend glissantes. Elle donne naissance à des coulées de neige dans les couloirs. Les pieds s’enfoncent et la progression devient pénible. La visibilité diminue. Accompagnée de vent, elle va recouvrir les crevasses de fragiles ponts de neige extrêmement dangereux.

La pluie et la grêle

Elles rendent les surfaces glissantes et donnent naissance dans les couloirs et les cheminées à des cascades qui charrient des pierres.

Le verglas

Sous l’effet du froid l’eau de ruissellement se transforme en verglas. La pellicule de glace est si fine qu’elle est invisible, avec pour conséquence le risque d’être surpris. Le verglas peut se produire également lorsque les gouttes de pluie sont en surfusion, c’est à dire encore liquides à une température inférieure à zéro degré. Le choc sur la roche rompt l’équilibre et l’eau se transforme instantanément en glace.

Les chutes de pierres

C’est le danger le plus grave auquel est exposé le montagnard car la trajectoire des pierres est absolument imprévisible. Les chutes de pierres sont en général provoquées par le dégel; elles se produisent donc le plus souvent lorsque le soleil commence à faire fondre la glace qui scelle les blocs. Les animaux et les hommes peuvent aussi déclencher des chutes de pierres.

L’orage et la foudre

Ce sont des manifestations atmosphériques que le montagnard craint à juste titre. L’orage se déchaîne le plus souvent dans l’après-midi. Les signes précurseurs sont connus: formation de cumulo-nimbus sombres (nuages en forme d’enclume), levée d’un fort vent et ionisation de l’air. Ce dernier phénomène est particulièrement impressionnant. L’air s’emplit de crépitements, la pointe du piolet émet un son qui ressemble au bourdonnement d’une abeille, les cheveux peuvent se dresser sur la tête comme tirés par une main invisible, dans l’obscurité des aigrettes bleutées scintillent aux cheveux et aux dentelures rocheuses.

La foudre peut frapper à tout instant. Pour éviter un coup direct, le montagnard doit quitter les sommets et les crêtes vers des zones plus plates. Ne pas courir. Descendre d’au moins 30 mètres. Si possible se réfugier sur un replat, à proximité d’un point élevé qui servira de paratonnerre.
En pratique, le ressaut devrait dominer de 5 à 10 fois la hauteur de la personne. Celle-ci doit se tenir écarté de la paroi d’une distance égale à sa propre hauteur pour éviter d’être victime des courants de terre.

Ces risques indirects sont d’ailleurs ceux auxquels les montagnards sont le plus exposés. Se tenir éloigné des parois d’au moins 1.5 mètres, qu’il s’agisse d’un rocher vertical, d’un plafond ou d’un fond de grotte. En forêt s’éloigner le plus possible des troncs. S’écarter des pylônes des lignes à haute tension, et de toute structure métallique. Eviter les zones humides.

 

 

La position assise, genoux relevés et pieds joints est la meilleure. Une corde roulée, placée entre le corps et le sol, augmente encore la protection. Enfin, une commotion même légère, peut faire lâcher prise et entraîner une chute grave. Un auto-assurage est vivement conseillé.

Ne pas se placer dos contre la paroi. Se mettre à l’écart, en adoptant la position assise, genoux relevés et pieds joints.

Eviter les trous peu profonds et ne pas se tenir à l’entrée des grottes, le courant de terre peut sauter la dépression et traverser le corps.

En groupe, maintenir un écart de 3 mètres minimum entre chaque membre.

Remplacer ses vêtements humides de sueur par des vêtements secs et enfiler une veste imperméable.

Écarter piolet, crampons et autres objets métalliques. Éteindre le téléphone portable et la radio.

Cet article de Montagne-Magazine donne des informations utiles sur le comportement à adopter en cas d’orage en montagne.

Dans la forme la plus grave, le foudroyé est inconscient,
avec arrêt cardiaque et respiratoire.
Il faut aussitôt entreprendre une réanimation !

Objective hazards

Objective hazards are risks associated with the terrain or the weather.

Falling rocks

This is the most serious danger facing mountaineers, as the trajectory of the rocks is absolutely unpredictable. Rockfalls are generally triggered by the thawing of the ice, so they usually occur when the sun begins to melt the ice that seals the blocks. Animals and humans can also trigger rockfalls.

Ice falls (séracs, corniches)

The danger of falling seracs increases as the temperature rises. However, seracs can also fall at any time of the day or night as a result of the glacier’s thrust.

The danger posed by cornices is twofold. They threaten the slopes they dominate, and can sweep them away in an avalanche at any moment. They can also collapse under the weight of a mountaineer who has ventured onto this snow balcony. The breaking line of a cornice is difficult to assess.

Avalanches

This phenomenon is not confined to winter or spring. Avalanches also occur in summer, often in the form of snowflows on slopes exposed to the sun. But the most insidious trap, and the hardest to detect, is wind slabs. Great care must be taken on a snow run after a period of bad weather, especially if the snowfall has been accompanied by wind.

When planning a trip, it’s a good idea to consult the SAC avalanche website.

The SLF also provides relevant information on snow and avalanches.

Crevasses, snow bridges

Covered crevasses and snow bridges are the most dangerous. In fact, any snow-covered glacier is dangerous. The rule is never to travel on a snow-covered glacier without being roped up.

You should also be wary of avalanche residue covering a torrent. Louis Lachenal (1921-1955), a member of the Compagnie des Guides de Chamonix and the first winner of the Annapurna, died after falling into a snow-covered torrent.

Atmospheric phenomena

Atmospheric phenomena are at the root of some of the Alps’ greatest tragedies. These phenomena are:

Wind

Cold

Fog

Snow

Rain

Ice

falling rocks

Thunderstorms and lightning

In the high mountains, weather changes can be very rapid and brutal. In many cases, immediate retreat will be the wisest solution. If this is impossible and the mountaineer finds himself « trapped », then he will have plenty of time to reflect on the importance of weather forecasts.

In his battle against bad weather, the mountaineer will have to call on all his physical and moral resources. He will see just how important the weather forecast, the route plan, keeping to a timetable and the equipment are.

The wind

By removing the sleeve of warm air that everyone has around them, the wind considerably accentuates the effects of the cold.

Even in fine weather, the wind increases the difficulty of the race. It compromises your balance, blinds you by blowing up the snow and threatens communication between the members of the roped party by taking away their words.

In particular, you need to be wary of the foehn wind, which increases the risk of rock and ice falls and the danger of avalanches.

The cold

Bad weather is almost always accompanied by a significant drop in temperature. This can lead to frostbite and hypothermia, which can be fatal.
To protect against this, the importance of equipment is paramount. In the event of forced immobilisation or bivouac, you need to take account of the humidity and wind, which have the particularity of aggravating the effects of the cold.

The fog

Fog can confuse the most experienced mountaineer, even in familiar terrain. A walking plan and the wise use of a compass and altimeter are the only things that can help.

Sometimes it’s better to wait for the fog to lift, or to turn back and follow the tracks back up carefully.

The snow

It covers the holds and makes them slippery. It gives rise to snow slides in the corridors. Feet sink and progress becomes difficult. Visibility diminishes. Accompanied by wind, it covers the crevasses with fragile, extremely dangerous snow bridges.

Rain and hail

They make surfaces slippery and create waterfalls in corridors and chimneys that carry stones.

The ice

Under the effect of the cold, run-off water turns to ice. The film of ice is so thin that it is invisible, so there is a risk of being caught out.

Freezing rain can also occur when raindrops are supercooled, i.e. still liquid at sub-zero temperatures. The impact on the rock breaks the equilibrium and the water is instantly transformed into ice.

Falling rocks

This is the most serious danger facing mountaineers, as the trajectory of the rocks is absolutely unpredictable. Rockfalls are generally triggered by the thawing of the ice, so they usually occur when the sun begins to melt the ice that seals the blocks. Animals and humans can also trigger rockfalls.

Storm and lightning

These are atmospheric events that mountain dwellers rightly fear. Thunderstorms usually break out in the afternoon. The warning signs are well known: the formation of dark cumulonimbus clouds (anvil-shaped clouds), strong winds and ionisation of the air.
This last phenomenon is particularly impressive. The air fills with crackling sounds, the tip of an ice axe emits a sound that resembles the buzzing of a bee, hair can stand on end as if pulled by an invisible hand, and in the darkness bluish egrets sparkle in the hair and on the jagged rocks..

Lightning can strike at any time. To avoid a direct hit, mountaineers should leave the peaks and ridges for flatter areas. Do not run.
Descend at least 30 metres. If possible, take refuge on a flat area close to a high point that can be used as a lightning rod.
In practice, the rise should be 5 to 10 times the person’s height. The person should keep away from the wall by a distance equal to their own height to avoid falling victim to earth currents.

These are the indirect risks to which mountaineers are most exposed. Keep at least 1.5 metres away from walls, whether they are vertical rocks, ceilings or cave floors. In the forest, keep as far away as possible from tree trunks.
Keep away from high-voltage pylons and all metal structures. Avoid damp areas.

 

 

Sitting with knees up and feet together is the best position. A rolled rope, placed between the body and the ground, further increases protection. Finally, even a slight concussion can cause you to let go and lead to a serious fall.
Self-belay is strongly recommended.

Do not stand with your back against the wall. Move out of the way, adopting a sitting position with knees up and feet together.

Avoid shallow holes and do not stand at the entrance to caves, as the earth current can jump the depression and pass through the body.

In groups, maintain a minimum distance of 3 metres between each member.

Replace sweaty clothes with dry ones and put on a waterproof jacket.

Put away ice axes, crampons and other metal objects. Switch off mobile phones and radios.

This article from Montagne-Magazime provides useful information on what to do in the event of a storm in the mountains.

In the most severe form, the victim is unconscious,
with cardiac and respiratory arrest.
Resuscitation must be started immediately !